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les bridel en balade
11 janvier 2021

Nos vacances en Crète septembre 2020 année de la Covid....

Après une petite escale à Kos nous atterrissons avec un petit rebond sur le tarmac d’Héraklion. Dans l’avion nous avons été surclassé, nous avons eu droit à une Mauricette chaude et une bouteille d’eau, le rêve quoi.

Au contrôle des passeports un comité d’accueil nous attend, trois personnes ont été tirées au sort pour un test COVID, évidemment j’ai tapé dans l’œil de la douanière et il a fallu que j’en fasse partie…pour une fois que je gagne quelque chose je ne boude pas mon plaisir. Ici le test est dans la bouche pas dans le nez, on est en Grèce, je m’attendais à un test ailleurs et plus poussé. Après cette parenthèse poétique nous récupérons la voiture non sans mal. Carte de débit, carte de crédit, on nous prend pour des débiles et on essaye de nous facturer 250 euros de plus en garantie. C’est un peu confus, débit n’est plus crédit et inversement proportionnel. On n’y comprend plus rien et on passe par la case avance de 290 euros qui seront prélevés uniquement si la voiture au retour est abimée…t’inquiète paupiette, cool Raoul, on va en prendre soin de ton carrosse ! la voiture est une Suzuki, ne me demandez pas le modèle je n’en sais rien, les voitures et moi ça fait deux. Elle est petite, c’est une 5 portes, on est assis un peu en hauteur, y’a un volant, des roues, un moteur, des pédales, c’est bon ça fonctionne.

C’est partie mon kiki, après avoir fait deux fois le tour du premier rond-point on s’arrête sur le bas-côté et on met le GPS, c’est plus prudent, c’est surtout moins con.

Après quelques virages nous arrivons à notre premier pied à terre, le HAPPY CRETAN (https://happycretan.gr/fr/ ), c’est son nom, est une petite structure avec des chambres spacieuses, une balnéo, une terrasse avec une très belle vue sur la mer, le 4 étoiles n’est pas usurpé. L’accueil du patron, Dimitris, malgré le confinement, est chaleureux. Ce soir nous dinerons ici. En attendant nous nous prélassons sur des transats autour de la piscine. Une nuée de vautours planent au-dessus de nous, l’odeur de la chair fraiche Alsacienne a dû les attirer, ça doit sentir le lard fumée ou la knack de Strasbourg. La piscine est saumâtre, ça ne veut pas forcément dire qu’elle est sale mais plutôt salé, du coup légèrement trouble, comme la bière que l’on déguste au Bierkrugmuseum à Bad-Schussenried, allez-y de ma part le Barman vous servira une pinte rempli à ras la gueule.

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Un petit plouf, un petit pouf au bord de l’eau pour bronzer et prendre la couleur locale, ensuite un détour par la chambre pour nous changer avant de nous mettre à table. Repas grecque évidemment, nous sommes là pour manger local, les hamburgers et autres pizzas n’ont pas notre attirance cette-fois si. Le repas est simple et bon, on finit par un petit verre, bon trois petits verres, de raki pour que la digestion se passe au mieux, Yamas !

La nuit est tombée mais nous prenons la voiture pour descendre à la plage. C’est là que l’on se dit qu’on avait bien raison de pendre un logement loin de l’agitation et de la foule. La station balnéaire d’Agia Pelagia n’a pas une plage immense, un chemin sépare la plage et les commerces, ceci rivalisent d’imagination pour attirer le chaland, surtout les restaurants avec des décorations dignes des plateaux de cinéma. 

Après une nuit d’un calme absolu nous nous levons à 9h00, autant dire que cela fait un bail que nous n’avons plus dormi aussi longtemps. Petit déjeuner sur le balcon du restaurant, avec la vue sur la mer…le buffet est complet, rien ne manque en salé comme en sucré. Les petites tartelettes au miel et aux amandes sont à tomber. Après cette excellente mise en bouche nous avons le ventre repu et sommes prêts à affronter les routes crétoises.

 

L’asphalte est en excellent état, même en montagne. Je laisse passer pas mal de locaux en me rabattant sur la bande d’arrêt d’urgence, je n’ai pas envie de créer des bouchons crétois, des bouchons lyonnais pourquoi pas. En route pour les gorges de Zoniana, au passage nous nous arrêtons à Agniona, n’y allez pas il n’y a rien à voir. On enfile nos baskets et nous voilà prêt à marcher dans la grotte, avec le pied gauche évidemment. 

La prochaine visite est dans 45 minutes, nous sommes en vacances, à part patienter et prendre son temps il n’y a rien d’autre à faire…..si, lire les informations sur la grotte, alors cette brave grotte s’appelle le trou de de Sfendonis, une belle, ou un rebelle, je ne sais plus exactement, qui aurait découvert la grotte…bon, ça me fait une belle jambe, on n’y va tintin ? alors, il y a 4 salles à visiter, ça casse pas des stalagmites encore moins des stalactites mais on a passé quelques minutes au frais et on a fait en sorte, en payant, que le truc continue à fonctionner, alors n’hésitez pas à déposer votre obole à la caisse et de profiter de cette fraicheur…sans déconner, c’est pas une visite indispensable à faire en Crète.

Retour par les routes sinueuses de montagne. Je l’ai dit plus haut, il faut remonter dans le texte comme ça je ne suis pas obligé de me répéter, allez si je me répète, les routes sont bonnes, les conducteurs aussi mais ils foncent comme des dératés, après nous n’avons assisté à aucun accrochage et n’avons entendu aucun coup de klaxon. Quand je les vois  débouler, dans la mesure du possible je m’écarte sur la droite pour les laisser passer, mais dans l’ensemble je roule comme eux, il faut s’adapter aux coutumes locales. Donc je roule sans limitation de vitesse, je franchis les lignes continue et je roule dans la bande d’arrêt d’urgence. Autant dire que si je faisais la même chose en France au bout d’une heure je n’aurai plus de permis de conduire.

Sur la route nous tombons sur une huilerie, ils vendent également des savons. Ça fera des heureux, pas pour des personnes qui ne se lavent pas mais plutôt des personnes qui aiment les petites attentions, pour offrir des petits présents il faut penser au futur, et il faut panser le présent pour préserver le futur.

Bon il est l’heure d’écouter les chaines françaises, j’écris « les » mais il n’y en a qu’une. Systématiquement quand on allume la télé nous tombons sur des programmes francophones québécois, en trois jours on a attrapé l’accent de nos cousins du Québec, c’est un comble en Crète.

On fait la gaufre au soleil sur les transats qui entourent la piscine, certains font la crêpe, mais la crêpe est plate, la gaufre est dodue…alors on fait la gaufre.

Aujourd’hui croisière vers DIA ( https://sailingcrete.gr/ ) ! selon le conteur du coin cette île abritait un gros lézard qui a essayé de manger la Crète mais ZEUS d’un coup de foudre l’a pétrifié…elle devait être bonne la marie-jeanne le soir où le conteur a raconté cette fable. Mais avant de rejoindre l’île il faut bien manger, un ventre plein vous évitera de vider vos boyaux sur le bateau. Après le PDJ on reprend la Suzuki, c’est le moment de vous reparler des routes crétoises. Alors, quand il y a deux voies il faut rouler sur la voie de gauche à 90 km/h (mais bon, on va dire plutôt 110/120 ), la voie de droite c’est 70 km/h (selon les mêmes calculs que tout à l’heure 80/90). Il y a une voie de secours, la bande d’arrêt d’urgence, celle-ci est utilisée comme troisième voie, autant dire qu’il ne faut pas tomber en panne sur les routes crétoises. Quand il n’y a qu’une voie et bien c’est pareil, la bande d’arrêt d’urgence sert de deuxième voie.

Et tout se passe bien, les conducteurs n’utilisent pas leurs clignotants ni leurs klaxons mais ils sont courtois et laissent passer les voitures plus rapides, ou plus pressées. 

 

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Nous voilà au port d’Héraklion, il y a cinq bateaux de la compagnie qui partent sur DIA. Le nôtre sera un voilier piloté par un français, Gilles, il est en Crète depuis 15 ans, sont papa est breton, il a donc le pied marin. Nous sommes 8 à bord, 4 français et 4 allemands, match nul, pour une fois c’est pas l’Allemagne qui gagne ! il y a beaucoup de vent et des creux de 1 mètre, mais la traversée se passe sans encombre. Après une bonne heure de trajet nous pouvons nous baigner dans une petite crique aux eaux limpides et d’une température agréable. Le repas du midi, COVID oblige, n’est pas partagé autour d’une table. Des plateaux sont distribués à chaque participants…c’est d’une tristesse. Après le repas le skipper déplace un peu le voilier pour aller sur une autre petite crique, un peu plus poissonneux, par contre la végétation sous-marine est morte…comme les plateaux repas, c’est d’une tristesse.

Retour au port sur les coups de 16h30, la houle est là, elle est où ? elle est là, les creux sont maintenant plutôt d’un mètre cinquante, autant dire que ça remue. Mais l’alsacien a le pied marin, l’amer ça le connait ! ça tangue un peu en descendant du bateau, finalement nous avons le mal de terre, pas de mer.

Ce soir dîner au Saint Nikolas ( https://taverna-o-nikolas.business.site/ ), une taverne familiale au centre d’Agia Pelagia, on nous en a dit le plus grand bien. La réputation n’est pas usurpée, les fleurs de courgettes farcies avec du riz, le poulpe grillé, l’assiette de salade et celle avec les viandes grillées, tout était délicieux et pour un tarif léger, léger. Ici il y a des touristes mais également des locaux, c’est un signe qui ne trompe pas.

Départ d’Happy Cretan pour Kissamos, sur le trajet nous nous arrêtons à Réthymonn pour visiter la vieille ville et sa forteresse. Avant de monter la pente noire qui mène au fort nous prenons un petit en-cas au restaurant le Sunset, ne le cherchez pas sur Trip ils n’en parlent pas. Et c’est bien dommage car il est très bien placé le long de la route côtière et en plus on y mange bien pour quelques euros.

Visite sous une chaleur de plomb de cette ancienne citadelle vénitienne, les explications données sur le prospectus en français, suffisent pour faire la visite. En sortant il faut se perdre dans les ruelles de la ville, c’est comme ça que nous avons fait la connaissance de Dimitris qui nous a fait visiter sa boutique. C’est un ancien Hammam qu’il a transformé pour y vendre des produits assez hétéroclites de Crète. Dimitris est un personnage haut en couleur, il est intarissable sur l’histoire de sa maison et de son île qu’il aime jusqu’à l’excès. Petit moment de fou rire arrivant à la caisse où il vend un jeu de 54 cartes avec les positions du Kâma-Sûtra ! c’est quoi ça Dimitris ? mais il faut s’inspirer des cartes et tout est amour, vous êtes amour ! cet homme est adorable, il nous envoyait des bises quand on est sortie de sa boutique. Le hasard, il n’y a pas de hasard, nous l’a remis sur notre retour quelques ruelles plus loin, il a en effet une autre échoppe dans la ville qu’il devait visiter et nous voilà à nouveau inondés de sourires et de mots gentils.

Pour nous garer dans la ville nous avions choisi un garage à l’extérieur du centre, la journée nous aura coutée quelques euros et c’est un voituriez qui s’est occupé de notre Suzuki, c’était bien pratique.

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Après une interminable route nous arrivons à notre deuxième étapes, l’Arodamos à Kissamos ,http://www.arodamos-apartments.gr/  le propriétaire s’appelle Georges…ce prénom me poursuit. Nous sommes au bord de la route passante, mais côté montagne et il y a la climatisation et le double vitrage. Par contre l’isolation intérieur n’est pas terrible. On dormira peut-être avec des boules quiez. Nous dinons au Stelios et Katina à Kissamos, pas besoin de prendre la voiture c’est à deux pas. Nous démarrons notre repas par une boisson rafraichissante, un jus d’orange pressé, nous allons d’ailleurs continuer ce rituel pendant tout notre séjour. Ensuite les plats s’enchainent, tsatsiki, feta, spaghettis aux crevettes, calamars farcis, courgettes frites, c’était divin. Après le traditionnel raki offert par la maison une autre tradition est notre balade digestive. Nous nous installons sur la plage dans les transats d’un hôtel, à cette heure-ci, il est plus de 21 heures, les places sont libres et à des tarifs frôlant le zéro absolu.  Face à la grande Ourse, le spectacle des vagues qui déferlent sur la plage, nous suffit.

Aujourd’hui départ pour La Canée, ou Chania pour les plus initiés. La vieille ville est belle, mais nous trouvons Réthymonn plus authentique, plus dans son jus. Chania est plus bling-bling. Les restaurants en bord de mer vous invitent à rentrer chez eux avec insistance. Mais comme à Réthymonn il faut se perdre dans les ruelles pour trouver des pépites.

Nous avons testé une spécialité crétoise, la Bougatsa, c’est de la pâte feuilletée farcie de fromage, feta évidemment, et saupoudrée de sucre et de cannelle, les crétois mangent ce plat au petit-déjeuner, souvent accompagné d’un café glacé ou frappé. Retour au parking, ah oui le parking, vraiment un service hors du commun sur l’île. Vous donnez votre clé et vous récupérez votre véhicule à votre retour avec le sourire et une note mini/mini pas à la Vinci comme à Paris !

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Vamos à la plagia ! direction la plage de Molos à Kissamos avec des vagues Maous pas rikiki….en plus on y est allé à pied et nous nous sommes bien amusé dans les rouleaux. Nous avons pris la voiture pour aller à une deuxième plage, celle de Falassarna, très belle plage de sable fin, sable un peu rosé, peut-être des restes de crevettes broyées ? ou de fraises tagaga écrasées ? à moins que ça soit des pralines de Lyon égarées…à vérifier. Diner à proximité au K’ptain Nicolas , avec le dicton de rigueur, calamars un jour, calamars toujours, ici ils étaient cuisinés avec justesse et surtout très frais.

 

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Samedi, c’est la croisière s’amuse https://www.balossailing.com/  ! en compagnie d’Ari et Vasilis, un ancien photographe du magazine ELLE, à bord de leur voilier nous avons navigué ver l’île de Gramvousa et sommes monté à la forteresse où nous avons pu apprécier une vue époustouflante sur toute la baie et la plage de Balos. La montée aux ruines est raide, mais le jeu en vaut la chandelle. Par contre les paquebots qui accostent sur l’île et déversent leurs flots de touristes c’est pas cool du tout. A choisir préférez la solution Ari et Vasilis, c’est pas beaucoup plus cher et ça n’abîme pas toute la baie !

Direction le centre de l’île pour notre troisième escale. Asion Lithos à Kato Asites https://asionlithos.gr/ , est une petite structure avec quelques chambres et une belle vue sur les champs d’oliviers….le patron s’appelle encore Georges, merde. Nous y restons deux nuits, c’est largement suffisant pour y faire nos visites.

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Direction les gorges d’Agiofarango ! sur la route nous nous arrêtons à la boulangerie du village pour acheter des petits gâteaux crétois, délicieux. Arrivée à destination le parking est au bout d’une longue piste complètement défoncée par les 4/4 des hordes de touristes. Ils foncent sans vergogne en créant des ornières surtout dans les virages. Il faut ruser sur la route pour éviter les crevasses. Nous décidons de ne pas aller jusqu’au bout et de nous arrêter bien avant le parking la piste devenant de plus en plus mauvaise. Ensuite il faut bien compter 40 minutes de marche dans les gorges avant d’arriver au bout, et au bout c’est la plage et la mer. A mi-chemin nous passons devant une chapelle grecque orthodoxe, construction assez incongru au milieu de nulle part, apparemment on peut y remplir sa bouteille d’eau, il y aurait un puit d’eau douce, on cherche encore et la langue commence à coller au palais, alors on arrête de chercher et on continue notre descente vers le bout. Nous y voilà, l’arbre est rare, il faut s’y rendre entre deux vagues de 4/4 pour se sentir un peu seul et trouver de l’ombre. Alors il faut s’installer à gauche le matin et à droite de la plage l’après-midi….au milieu pour celles et ceux qui veulent carboniser, à poil forcément…pas mal de nudistes quequettes à l’air. Heureusement que nous avions prévu les masques et les tubas, c’était vraiment poissonneux, surtout à droite de la plage. L’eau était tellement limpide qu’on voyait à plus de dix mètre de profondeur. Retour à la voiture par le même chemin. Au passage nous embarquons un couple de polonais qui avait l’air de pas mal en baver dans la montée, on les dépose à mi-parcours et on repart dans les tranchés.

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C’est soulagé de n’avoir rien accroché sous le bas de caisse que nous arrivons sur le macadam ferme, parce que la terre ferme en Crète c’est pas ça. Direction Matala, ancien port de pêche transformé en station balnéaire. La plage est pleine de touristes, c’est l’opposé de l’endroit que l’on vient de quitter….et dire que sur les réseaux on vante cet endroit comme étant calme et qu’on a l’impression de revenir 40 en arrière, nous avions plutôt l’impression de ne pas être à notre place dans ce brouhaha et cette course à l’échalote. Alors sur la plage pas abandonné, sur la droite, quand on est face à la mer, sur la gauche quand vous êtes dans la mer face à la plage, la roche est percée de multiples trous qui servaient de grenier à grains il fût un temps indéterminé, voire vague, mais pas celles qui sont en mer, je parle des choses floues, revenons à nos moutons, pas les remous qui se forment avec les vagues ….oh purée je suis perdu. Alors ces fameuses cavernes sont devenues une attraction touristique et évidemment payante…sur la plage les parasols et transats sont également payant, mais ça c’est normal. Par contre si vous venez après 17h00 ça devient gratuit parce que les placiers, c’est comme ça qu’on les appelle, ont fini leur job. Du coup vous avez tous les transats pour vous. Le Sunset Taverna, qui est au bout de la baie sur la gauche, d’ailleurs tous les restaurant sont sur la gauche, est un restaurant calamiteux, surtout miteux, n’y aller surtout pas. Où sinon juste pour boire un verre car la vue est très belle. Par contre ce qui est servi dans l’assiette est juste industriel et congelé. Par contre le pain était bon, donc un verre de rouge et une tranche de pain et vous chanter l’avé maria devant le soleil couchant du Sunset.

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Les jours passent et ne se ressemble pas, hier on a mangé dans un resto dégueulasse mais le cadre était magnifique, aujourd’hui c’est inversement proportionnelle. Nos voilà sur le site emblématique de l’île, j’ai nommé le palais de Knossos, je vais pas vous refaire l’histoire du palais mais en gros la Crète a été le centre le plus ancien de la civilisation d’Europe et une tranche, on va dire une tranche, qui est l’époque minoenne a prospéré, youplaboum, durant quelques siècles, on va dire dans les alentours de 2700 et 1400 avant JC, JC c’est pas Jean-Claude, et Minos était le roi qui a fait bâtir le palais, c’est lui aussi qui est à l’origine du labyrinthe qui tenait Minotaure prisonnier, trop fort se fils de Zeus, et oui le papa était bien placé en haut de l’échelle. Bon le palais, des ruines forcément, des reconstitutions évidemment, de l’argent perdu malheureusement. 15 euros l’entrée pour visiter cet endroit c’est de l’argent perdu, mais vous faites marcher le commerce local, à vous de décider. Alors le restaurant qui était top est à Kato Asites et s’appelle le Earino, ils font aussi « hôtel » mais nous n’avons que diner, deux fois, et à chaque fois c’était divin. La petite feta passé au four, la moussaka, les chaussons aux herbes, les petites douceurs, le raki pour finir !

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Hop Kato Zakros par la route du littoral Sud, du coup nous repassons devant Héraklion, puis Chernonissos qui sera notre dernière escale dans quelques jours et nous nous arrêtons à Agios Nikolaos. Pascale en avait un très bon souvenir puisqu’elle est venue sur l’île il y a plus de 30 ans. Malheureusement le temps a eu de l’influence sur la ville et pas du bon côté, ce qu’elle croyait beau à l’époque est devenu laid. Pourquoi ? par une bétonisation excessive, par un afflux de touristes, par une fuite en avant du toujours plus mais dans la quantité pas dans la qualité. Toujours sur la route 90 qui deviendra un jour aussi mythique que la 66, il faut absolument s’arrêter à Tourtoli. Jolie village aux maisons d’un blanc immaculé, aux portes bleues ou vertes, il faut se perdre dans les ruelles fleuries et profiter du calme et de la quiétude de l’endroit. Ici vous êtes loin de l’agitation des grandes villes, c’est un petit écrin qu’il faut préserver et partager…. uniquement avec vous. Terminer cette petite escapade à la pâtisserie Artopiion Mpetini, c’est la cerise sur le gâteau, vous la trouverez juste à l’entrée sur votre gauche…une belle porte bleue, encore une.

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Bon, on remonte dans le carrosse pour le bout de l’ile, ou presque ? il faut s’accrocher dans la descente vertigineuse vers Kato Zakros, dans un virage à gauche tu te poses même la question de savoir s’il y a encore une route ou direct le précipice….du coup t’es debout sur les freins. Nous arrivons saint et sauf, à Terra minoika  https://www.terraminoika.com/el/. Nous surplombons la petite crique de Kato Zakros et pouvons aller diner à pied, c’est un plus. Stella, la maitresse des lieu, fait tout son possible pour rendre le séjour agréable, la chambre est très bien ,c’est même plus qu’une chambre puisque nous avons une cuisine et un coin salon. Une belle terrasse avec une vue sur le canyon de la mort, maman j’ai peur. On a parlé de la propriétaire autour du monsieur, j’ai oublié son prénom mais il était, il fût un temps, champion culturiste de Grèce, il a des bras c’est la taille de ma cuisse. Vous avez accès à sa salle de musculation et aurez tout loisir de contempler tous les trophées qu’il avait gagné. Maintenant il a une notre passion, il fabrique des sculptures métalliques avec des bouts de ferrailles récupérés. Toutes les sculptures sont disséminées dans le jardin, personnellement je trouve ça pas moche du tout, il a de l’imagination le bonhomme.

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Nous allons rester trois nuits dans ce secteur de l’île et c’est vraiment l’endroit que l’on a préféré. Il n’y a pas énormément de touristes, les plages sont belles, l’eau est limpide et on n’y mange bien. Nous avons trouvé un petit coin où l’on peut bronzer en tenue d’Adam et Ève mais sans la feuille de vigne. Au pied de la plage des petites falaises de terre glaise. On se badigeonne tout le corps de cette mixture, on laisse sécher au soleil, ça craquelle, ça laisse des plies de petits vieux sur tout le corps. Ensuite on plonge dans l’eau et on ressort avec une nouvelle peau. Le soir on descend de notre citadelle, il fait jour mais le soleil se couche dans le canyon du diable, nous remonterons dans l’obscurité accompagné par la nuit étoilée. Nous dînerons trois soirs dans le même restaurant. Nostos, c’est son petit nom, avec un serveur Anglais, ou Irlandais, je ne sais plus qui s’appelle Harry et qui parle un peu le français, les plats étaient tous très bon et très frais, une adresse à tester si vous êtes dans le secteur. Pareil si vous êtes dans le coin il faut s’engouffrer dans la vallée de la mort, le nom fait peur mais la ballade est agréable et très facile. Son nom vient du fait qu’il y a des parois dans les falaises qui servaient de tombes il fût un temps.

Nous avons terminé notre séjour à l’Abaton Island à Chersonissos https://www.abaton.gr/ , classé 5 étoiles on pensait finir en beauté. Nous avons été très déçu, l’endroit est beau, les bâtiments sont magnifiques, c’est luxueux, le personnel est au petit soin, mais c’est guindé, c’est pleins de jeunes prétentieux, pleins de vieux cons qui réservent leurs transats autour de la piscine et qui passent leur journée dans leurs chambres. Chersonissos est une ville dynamique mais tourné vers la débauche avec des bars à gogo danseuses, des sexshops, vraiment pas un endroit à conseiller.  En résumé, Hôtel bling-bling , Mauvaise insonorisation, Chambre mal conçue, La douche est juste derrière la porte d'entrée. La baignoire est à 1m du lit. Le SPA bas de gamme n'a aucune intimité, on voit tous les voisins au-dessus et sur les côtés. Les piscines privées sont visibles de tous. Grande Piscine eau de mer. La restauration est à un prix exorbitant pour l'ile. Les prestations ne correspondent pas à 5 étoiles. La décoration est par contre magnifique. C'est beau mais quand on creuse c'est que du superficiel . Le prix n'est pas justifié. Et pas de plage. La ville est moche c'est sexe drogue et alcool ! nous avons néanmoins trouvé un bon restaurant, le Zaeri, le cadre est beau et les plats servis sont exquis.

 

Après ces deux derniers jours il est l’heure de repartir, en résumé nous avons aimé les coins perdus de l’île très peu fréquentés par les touristes, nous y avons bien mangé, les routes étaient en parfait état, ce que nous avons moins aimé nous allons l’oublier.

Une ile à découvrir pour vous faire votre propre opinion !

Bon voyage et à bientôt

 

 

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