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les bridel en balade

6 juin 2022

la Lézardière est ouverte !

Madame, Monsieur, chères collègues, chers collègues, clients, clientes, fournisseurs, amies, amis

C'est avec un grand plaisir que nous vous annonçons l'ouverture des chambres d’hôtes de la Lézardière, que vous pourrez découvrir sur le site Internet : https://www.lalezardiere-bretonne.com/ . après plus de 6 mois de travaux ,nous sommes très heureux de vous faire découvrir notre coin de paradis. C’est avec beaucoup de bonheur que nous vous accueillerons chez nous.

Au plaisir de vous rencontrer ! 48.003892, -2.663218

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30 mai 2021

Du Haut-Rhin au Morbihan...un nouveau tournant !

En route mauvaise troupe !

à Fayl billot pique-nique sur le capot.....de la voiture. Pays de la vannerie et de l’osier nous passions régulièrement dans cette bourgade sans jamais nous arrêter, tout simplement parce que rien ne nous donnait envie de faire une halte. Les commerces de proximité sont presque inexistants. Il y’a bien un supermarché à la sortie mais il est comme le reste, triste et froid. Bon, on va pas s’apitoyer sur notre sort nous sommes en vacances et en dehors de notre périmètre des 10 kilomètres dans lequel nous sommes censés rester. Si on nous avait mis un bracelet électronique il aurait bipé à la sortie de Colmar ....alors va pour ce triste endroit. Mais par cette tempête de ciel bleu nous sommes tombés sur un coin de paradis. Pas de table ni de banc mais c’est le cadet de nos soucis, nous venons de passer trois heures assis on va bien pouvoir manger debout et c’est le capot de la voiture qui servira de table. L’endroit est bucolique, au bord d’un plan d’eau envahit de nénuphars et loin de la voie où le trafic est dense nous profitons de ces petits moments de calme. Hop en voiture pour la suite du trajet ! Nous sommes accompagnés pour la dernière heure par le GIGN, mais non ils n’encadrent pas notre voiture, c’est l’émission de Fabrice Drouelle « affaire sensible » qui passe à la radio et le thème est la prise d’otage de l’Airbus qui avait été détourné sur Marseille et les décisions éminemment politiques que Balladur avait dû prendre alors qu’il était en vacances dans les Alpes...je vous laisse chercher la suite de l’histoire.
Retour aux sources, sur le pont du verger de Tavers, il y a 28 ans le même pont avait supporté notre poids le jour de notre mariage, il est toujours là à supporter le poids des années qui sont passées, mais supporter dans le sens soutenir pas subir....c’est un pont sans pilier mais celui qui l’a construit est le pilier, la colonne de la famille, mon beau papa....demain Beaugency...bonne nuit les amies/amis !

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la suite...

Beaugency c’est un coin de paradis ou un bout d’enfer si on est du mauvais côté de la voie de chemin de fer..c’est selon...en fait c’est souvent la SNCF qui fait le partage de la population, comme dans de nombreuses villes.Beaugency c’est une abbaye, un château, une tour César une autre Firmin ( ils sont partout ceux là...je veux parler des deux saints …) Les Coteaux au loin ( les hauts de Lutz)et les quais de la Loire et le pont moyenâgeux qui l’enjambe, alors que le pont à des piles et pas de jambes, c’est la langue française c’est comme ça...pour toute l’histoire il y’a Wikipedia, ou Laurent Deutsch ou secret d’histoire avec Bern.
Je vais essayer d’éviter de parler de la gare même si elle a le mérite d’exister du quartier Vernon et de la chaussée Garambault pour ne pas me fâcher avec les habitants du coin qui gardent un attachement presque mystique à leur quartier, malgré qu’on ne puisse trouve aucune raison logique à une telle fidélité.

« La Belle endormie », c’est comme ça que je l’ai qualifié hier, car elle est magnifique cette ville, des monuments plus beaux les uns que les autres, des petites ruelles médiévales où ils fait bon flâner et se perdre...mais elle perd ses commerces de proximité qui sont malheureusement remplacés par des grands centres commerciaux à l’entrée et la sortie de la ville...il y’a bien quelques artisans qui résistent et c’est souvent les meilleurs qui restent. La pandémie n’aide pas avec les restaurants et bars qui sont fermés, en espérant qu’à la fin de cette épidémie Beaugency retrouve un nouvel élan ! Allez visiter Beaugency !!!....Valou une porte rien que pour toi 😉...demain il y aura du bouleau, j’ai bien écrit bouleau.

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le jour d'après...

La pelle de la forêt

On charge le fourgon de madriers
On n’y met la brouette et la pioche
Mais c’est quoi ce titre moche ?
Pas besoin de pelle sur le sentier
Après un bon petit déjeuner
On prend la direction de la sologne
En musique de fond , du Jazz, le summum
Le chemin ne manque pas de charme
Et on n’y croise aucun gendarme
JB appui sur le champignon
Il faut que je le frêne
Avant que ça sente le sapin
Surtout qu’on n’y va pour du boulot
Enfin aussi pour du bouleau
Mais aussi du chêne
Et là où il y’a du chêne il y’a du plaisir
Hé beau papa quand est-ce qu’on arrive ?
On a jamais été au cyprès mon petit...
Quelle belle journée nous avons passé
On a pu hêtre et pas paraître
Bon après deux aller retour
Et trois quatre stères par voyage
J’étais un peu vermoulu
Et le soir j’étais un peuplier
Mais la forêt c’est magique !

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le premier mai....

Sous les nuages du premier mai
Au delà qu’on nous le permet
Tarte aux rhubarbes et lasagnes faites
On est partie pour faire la fête
On a quitté la grande ville
On a pris la route pour Méréville
On est allé retrouver Morgan et Romain
Aux abords de la Juine se trouve leur moulin
Qu’ils rénovent de leurs petites mains
C’est un joli havre de paix
Vas y pour trouver une rime à paix
On a couru après les dindons
Pour les faire rentrer dans leur maison
On en a profité pour chercher du cresson
Nous promener sous les frondaisons
Malgré le froid et l’humidité
Malgré la vie, le temps passé
Malgré la jeunesse fatiguée
Personne ne pourra empêcher
Nos corps usés de chalouper
Chalouper, chalouper...

 

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Hop direction le Morbihan ! Mais avant petit détour par Rezé et Sautron pour aller faire un petit coucou aux clients les plus sympathiques. Les bretons, si, ils sont un peu bretons les habitants du nord de Nantes, sont certainement mes clients que j’apprécie le plus ( je dis ça dans chaque région que je visite 😉) ...merci pour votre accueil les copains ! Puis direction La Gacilly patrie d’Yves Rocher...moi comme Rocher je connais que le Suchard, c’est toujours l’estomac qui parle. c’est une beauté naturelle parée de schistes, d’ajoncs et d’eau. On y déambule au gré des ruelles, Ils y a beaucoup d’artisans qui travaillent la cire, la terre, le bois, le verre ou les fleurs pour offrir aux curieux et aux passionnés, le plaisir des sens.
Entre terre et mer, la Bretagne est façonnée par la pierre. Le massif armoricain est une région riche en roche, raison pour laquelle Obelix c’est installé ici....on est passé devant sa carrière....il a évidemment le granit rose c’est l’un des emblèmes de la Bretagne, on cherche d’ailleurs une maison dans ces tons là. Joli petit coin du Morbihan avec de belles longères des pierres du pays.
Chambres d’hôtes magnifiques au domaine de Kelenn....
Allez y c’est joli !

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Hop sur les routes bretonnes pour continuer à visiter les très beaux villages de caractères. Josselin comme Rochefort en Terre sont tous les deux composées de dédales de rues au dessin médiéval. Maisons pittoresques à pans de bois, granit, schistes, terre… Jardins blottis à l’abri d’un muret… Echoppes d’artisans d’art ou ateliers d’artistes… Pour humer l’atmosphère de ces villages au caractère bien trempé, allez le nez au vent et l’humeur vagabonde. La surprise est toujours là au détour d’une venelle...vous reconnaîtrez les bretons, ils ont tous des chapeaux ronds !

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Repas encore une fois délicieux au domaine du Kelenn, puis journée à La Roche Bernard et un détour sur la plage de la mine d’or...Hop une chanson bretonne !

Moi si j'étais breton, je m'appellerais Yvonick
J'habiterais à Pont-Aven et je boirais du chouchen
J'aurais un ciré jaune, des bottes en caoutchouc
Je mangerais des galettes et je boirais de la godinette
J'aurais un ciré jaune, des bottes en caoutchouc
Je mangerais des galettes et je boirais de la godinette
Et je lève mon verre à Morlaix, à Quiberon
Et je trinque à Lorient, à Ouessant, à Crozon
Je me rince le gosier à la gnôle à Paimpol
Et je bois du pommeau
Au fin fond de Landernau
Moi si j'étais breton, j'irais à la pêche à pieds
J'aurais une marinière et je boirais de la bière
Partout j'irais je porterais mon drapeau
Je serais marin et je boirais du bon vin
Moi si j'étais breton, j'écouterais Dan Ar Braz
Manau, Alan Stivell et je boirais de l'hydromel !
Vive la Bretagne !!!!

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Hop on continue notre périple breton...aujourd’hui par ordre d’apparition, Vannes, Auray, Port Saint Goustan, Carnac, Quiberon, la côte Sauvage...et la suite de la chanson...vive la Bretagne !!!!
Moi si j'étais breton,
Je me laisserais pousser les pates et je crirais ye'hed mat
J'aurais un menhir planté dans mon jardin
Moi si j'étais breton, j'en aurai marre des clichés
Et des cons qui disent qu'on fait que picoler
À tous ces idiots, je dirais kenavo
Je prendrais mon biniou et j'irais boire un coup

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Nous voilà maintenant bretons ! Et l’aventure continue avec dans un futur proche la création de la maison d’hôtes la Lézardière....

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21 mars 2021

La Normandie en pandémie...

Lundi 16 mars 

Il est l’Eure....merci les cousins pour ce super accueil...petit tour chez Monnet le jardin était fermé ( merci Covid ) du coup on est passé lui dire bonjour au cimetière, et oui il s’est éteint, faut dire aussi qu’il était allumé...il fût un temps pas si lointain. Puis Rouen, sans musées, on est muselés....à Giverny comme à Rouen c’est masqué qu’il faut se promener ( merci Covid ). Une petite pause face aux mouettes à deux pas de l’endroit où Jeanne d’Arc est partie en fumée. On a mangé du poulet rôti et une crème brûlée en sa mémoire...mais non un bon sandwich mortadelle, pesto, pistache et mozzarella, un régal.

La pucelle d’Orléans qui pleure toutes les larmes de son corps, les Rouennais en ont profité pour faire un bonbon chocolaté qu’il faut déguster avec un cote-rôtie ou un brulhois...toujours en mémoire du bûcher🤪

Un petit saut à Lyons la Forêt avant de retourner sur Vernon....demain départ pour la côte !

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Rouen

Ville aux multiples facettes et au dynamisme surprenant, Rouen se découvre à travers ses ruelles pavées et son patrimoine unique. Classée « Ville d’Art et d’Histoire », Rouen impressionne par les nombreuses traces de son passé médiéval, qui ne sont pas sans rappeler l’Histoire de France. 

C’est dans le cœur historique, sur la rive droite de la Seine, que l’on découvre les richesses de la ville. Pour apprécier Rouen, il faut se balader dans les quartiers et sans cesse lever les yeux pour admirer les nombreux édifices et déceler des lieux secrets. Les maisons à pans de bois, l’abbatiale Saint-Ouen, le Palais de Justice, l’église Sainte-Jeanne D’Arc, la Cathédrale Notre-Dame, ... Il faut aussi arpenter la rue du Gros Horloge, s’enfoncer dans les ruelles du Carré d’Or, délimité par la Place du Vieux-Marché et l’église Saint-Maclou. À Rouen, il est agréable de s’installer en terrasse et de s’imaginer hors du temps.  Pour toutes ces raisons, Rouen est considérée comme une des 10 choses à faire dans la Seine-Maritime et en Normandie.

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mardi 16 mars 

 

 

Il faut battre le fer quand il est chaud donc direction la côte d’albâtre ...mais avant on fait le plein de victuailles pour les deux prochains jours, et oui les restos sont fermés ( merci Covid ) heureusement il y a de bons artisans à Vernon, un traiteur qui fait des plats végétariens et un boucher qui fait des plats pas végétariens, comme ça on froisse personne. Puis une escale à Saint Valery en Caux, n’y aller pas c’est moche et une autre à Veules les Roses et là c’est beau...mais vous pouvez faire les deux pour vous faire votre propre opinion !

Nous sommes dans le pays de Caux, ce nom provient d’une tribu celte, les Calètes, un peuple de la gaule Belgique qui ont peuplé le territoire dès l’âge de faire, oui on dit faire et pas fer parce qu’à l’époque on avait du savoir-vivre et du savoir-faire, on les surnommait aussi les Cauvidiens ils avaient les oreilles décollées car ils portaient des masques bleus sur la bouche qu’ils accrochaient avec des fils de lin sur leurs oreilles. Demain nous allons justement visiter une fabrique de lin, après demain on ira voir l’autre...bisous les amies / amis ...chambres d’hôtes au top...désolé Valou Bridel pas de porte aujourd’hui 🤪

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VEULES LES ROSES

Charmant village de la Côte d’Albâtre, Veules-les-Roses est un petit joyau à découvrir... 

Petite station balnéaire, située dans une vallée verdoyante de la Côte d’Albâtre, Veules-les-Roses enchante par les superbes chaumières normandes, les jardins débordants de roses et d’hortensias, les moulins du passé. D’abord village de pêcheurs et de tisserands, puis lieu de villégiature et repaire d’artistes, Veules-les-Roses allie les plaisirs de la mer et de la campagne. Authentique et romantique, Veules invite au calme et à la sérénité. Rien de mieux qu’une balade le long des rives fleuries de la Veules, le plus petit fleuve de France, pour en découvrir ses charmes. Hors du temps, on s’imagine facilement les peintres impressionnistes avec leurs toiles et pinceaux.   

Entre le Pays de Caux et la Côte d’Albâtre, Veules-les-Roses offre de savoureux produits du terroir. Charnue et iodée, l’huître de Veules que l’on appelle la Veulaise, est reconnue pour son goût si particulier. 

 

 Mercredi 17 mars 

Aujourd’hui par ordre d’apparition, Dieppe, Pourville sur mer et un plateau de fruits de mer, un camembert, Varengeville sur mer et son cimetière marin, les valleuses et pas les valseuses, les valleuses sont des petites vallées qui débouchent sur les plages, une piscine, une tarte normande le tout entrecoupé de falaises....L’homme ne peut s’empêcher de côtoyer les limites, d’habiter les extrémités quitte à tomber dans le précipice...les limites sont le fondement de cette terre dont il est le garant.
La falaise est grignotée par le flux incessant des vagues de l’océan...à chaque aller-retour elles rongent des petits morceaux où des pans et elle, fière, elle reste droite face aux vents. Elle est vivante puisque changeante, elle est fragile et friable, elle est rude, elle inspire la crainte, elle est d’une beauté à couper le souffle. Le ciel est changeant il passe du gris perlé au blanc en quelques instants, pff un coup de vent et le voilà d’un bleu resplendissant. A l’horizon il se mélange à l’eau créant le plus beau des tableaux..maintenant je comprends tous ces peintres tombés ( comment peut on tomber près des falaises ? ) je disais tombés amoureux de l’endroit.
Désolé mes enfants les portes n’étaient pas au rendez-vous, elles ont dû sortir de leurs gongs pour prendre la clef des champs....bises à demain pour de nouvelles aventures...on me dit dans l’oreillette « demain pas de réseau », et bien ça vous permettra de faire une pause 🤪

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VARENGEVILLE SUR MER

Nichée au-dessus de la mer, Varengeville-sur-Mer est un lieu étonnant où la nature est généreuse.

Située à quelques kilomètres de Dieppe, sur la Côte d’Albâtre, Varengeville-sur-Mer est un village plein de trésors. Entre campagne et mer, le paysage est inattendu. Ici, les arbres, les plantes et les fleurs s’épanouissent. 

Le village des artistes

Littérature, musique, peinture, la liste des artistes venus s’inspirer dans ce village est longue... André Breton qui a écrit les deux premières parties de Nadja et Louis Aragon se rencontrèrent au Manoir d’Ango en 1927. Prévert et Proust se sont aussi laissé séduire. Les musiciens Ravel et Satie y ont également trouvé leur inspiration. Mais Varengeville-sur-Mer a surtout attiré les peintres dont Turner, Whistler, Corot, Renoir. Claude Monet a fait connaitre l’église Saint-Valéry dans le monde entier grâce à une impressionnante série de toiles. Miró, ébloui par les nuits étoilées y a peint plusieurs œuvres de la série « Constellations ».  

L’atout charme de Varengeville est sans nul doute son église et son cimetière marin. Tout en haut de la falaise, ce lieu offre une vue imprenable sur la Baie de Dieppe. Emblématique et insolite, le cimetière marin accueille des visiteurs du monde entier. À l’intérieur de l’église, le vitrail de Georges Braque est accessible à tous. Symbolisant l’Arbre de Jessé, il est l’un des plus beaux trésors de Varengeville

Qui n'a pas descendu l'une des nombreuses valleuses qui émaillent la côte d'Albâtre de leurs entailles secrètes ne connaît pas la Seine-Maritime.

jeudi 18 mars 

Finalement le réseau fonctionne...une pause s’impose et non pas de repos pas le temps de se reposer et peut-être que certains d’entre vous nous attendaient....aujourd’hui nous avons croisé sur la route Fecamp, Yport et notre plateau d’huîtres et pour finir Etretat. Et face aux falaises qui découpent la côte d’albâtre, à un jet de galet de la plage d’Etretat il y a les jardins de madame Thébault. Malgré que les jardins ont été remodelés en 2015 on trouve encore l’âme de Monnet qui était l’inspirateur du jardin d’origine.
Les végétaux sont taillés et font écho aux paysages de la Normandie. Ici des falaises et des arcs, plus loin les vagues de la Manche, là des tourbillons marins.
En même temps c’est un musée contemporain avec des sculptures, des sons, des musiques dans les arbres... et les fameux visages émotions. C’est un endroit qu’il faut vraiment visiter, vous aurez l’occasion en plus d’avoir une vue plongeante sur Etretat et sur l’arche.
Arrivée dans notre dernière maison d’hôtes, la maison plume, ici pas de dune ni d’écume nous sommes au bord de la Seine, c’est magnifique ...demain la suite ...bises les amies et amis....désolé mon Valou toujours pas de porte...aujourd’hui c’est l’anniversaire de ma maman et un de mes meilleurs amis Fabio Drago. Bises à vous deux aussi.

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FECAMP

Nichée au creux de la Vallée de Valmont, Fécamp est répartie sur les deux versants de la falaise. Héritière d’un passé prestigieux, cette cité classée « Ville d’Art et d’Histoire » s’est développée autour de la pêche, une activité encore très présente aujourd’hui.

Depuis toujours, la mer est l’étroite compagne de Fécamp. Et pour cause, la Cité Fécampoise fut pendant longtemps, le premier port français pour la pêche à la morue à Terre-Neuve et en Islande. De la seconde moitié du XIXème siècle jusqu’aux années 70, toute l’activité de la ville sera liée à la pêche avec le salage, le boucan, la tonnellerie, la corderie, les chantiers navals, les scieries... Aujourd’hui encore, Fécamp garde la trace de ces activités avec les boucanes, innombrables constructions de brique, où l’on fumait le hareng, le poisson-roi de la capitale des Terre-neuves. 

Parmi les trésors de Fécamp, se trouve sans doute l’un des plus beaux édifices de la Normandie. Situé au cœur de la ville, le Palais Bénédictine, mélange de style gothique et renaissance, malheureusement il était fermé...foutu virus.

ETRETAT 

Connue dans le monde entier, Étretat est incontestablement la fierté du littoral normand. Dès 1890, Étretat deviendra le lieu de villégiature par excellence. Des écrivains de renom tomberont amoureux de ce cadre magique et pittoresque : Maupassant, né près de Dieppe, André Gide, enterré non loin de là ou bien encore Maurice Leblanc, qui fera de l’aiguille creuse le repaire du gentleman cambrioleur Arsène Lupin. Immortalisé par les peintres Courbet et Monet, Étretat a su garder son âme de petit village.

Avec ses petites ruelles, son front de mer, ses petits commerces et son coucher de soleil sur les incroyables falaises, Étretat se révèle être une petite cité romantique.

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Vendredi 19 mars...dernier jour avant le retour en Alsace 

Des mots de lin 😉, de l’autre et les miens pour cette parenthèse impressionniste sur les pas de Monnet....

On était Près pour le grand cabotage
De rencontre en partage
On a pu voir les autres autrement
Toucher leur vie, leurs sentiments
Mais nous repartirons vaille que vaille
Au souffle de ce que nous sommes
Provoquer quelques entailles
A l'idée qu'on se fait des hommes
Demain dès l’aube à l’heure où blanchit la campagne,
Nous partirons. Vois-tu nous savons que tu nous attends.
Nous irons par les falaises, et par la montagne.
Nous ne pouvons pas demeurer loin de toi plus longtemps.
Je roulerai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Incognito, capuche relevé et masqué
Le jour sera pour moi comme la nuit
Je ne regarderai ni le soir qui tombe
Ni les voiles du port de Honfleur
Et quand j’arriverai la lune sera vagabonde
Et tu effaceras toutes mes douleurs
Plus de peine, ni d'histoires vaines
C'est décidé ce soir on quitte la mer
On a mis du son, des rires et des airs
On a pris nos clics et nos claques
Et on est reparti en vrac
On est retourné sur nos terres ....
Après un passage à Honfleur et à Deauville, et notre traditionnel plateau de fruits de mer, dernière escale à Ittenheim chez Marie à La Grange aux Coqs, un endroit que l’on vous conseille encore une fois....bon vent les amies / amis

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 HONFLEUR

Honfleur est une ville portuaire normande charmante qui ne compte pas plus de 8 000 habitants. Connue pour son Vieux Bassin peint à maintes reprises par des artistes tels qu’Eugène Boudin ou Claude Monet, ses maisons à pans de bois et son centre historique, la ville de Honfleur est un lieu pittoresque que l’on prend plaisir à visiter. Ses ruelles charmantes et pleines de vie vous offrent un voyage dans le passé qui n’est pas sans nous déplaire. Autrefois ville fortifiée pour protéger ses habitants des invasions anglaises, il ne reste aujourd’hui que des traces de ses fameux remparts. Son emplacement est idéal. En effet, pendant de nombreuses années, la ville de Honfleur a développé un commerce portuaire très important avec le Canada, la Louisiane ou encore les Antilles. La cité a longtemps prospéré grâce à la pêche à la morue et le commerce de peau. Par la suite, la concurrence avec le port du Havre, ainsi que les nombreuses guerres affaiblirent la ville qui perdit son statut de citée riche et prospère. 

Le Pont de Normandie

Le pont de Normandie est un des plus grands ponts du monde ! Il ne s’agit pas d’un lieu à visiter à proprement parler. Tout de même, c’est quelque chose à voir si vous êtes de passage à Honfleur. Ce pont est un très beau spécimen de pont à Haubans qui relie Le Havre à Honfleur. Un pont à Haubans est un pont dont les câbles sont suspendus à des pilonnes. Le pont de Normandie surplombe la Seine et mesure plus de 2 km de longueur ! C’est vraiment quelque chose de très impressionnant à admirer. Sa construction a débuté en 1988 pour s’achever fin 1994. Il a été inauguré et ouvert à la circulation au début de l’année 1995....à 5.50€ le passage autant dire que la construction est amortie depuis longtemps !

DEAUVILLE

Deauville est une référence internationale, rendez-vous des étoiles du grand écran et des turfistes inconditionnels. Ses planches, ses parasols multicolores, ses hôtels de standing et son casino participent à la légende.

 

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 Nos adresses :

pour dormir :

- Chez les cousins à Vernon 👍

- chez Gladys nature et lin http://www.nature-lin.com/

- à deux pas du musée Victor Hugo à Villequier https://www.lamaisonplume.com/

- la Grange aux coqs à Ittenheim https://www.lagrangeauxcoqs.com/ avec un accueil au top de Marie 

pour manger...pas simple avec le virus mais on a trouvé :

- chez les cousins à Vernon, la meilleure table...même si les restaurants avaient été ouvert 👍

- la petite épicerie à Rouen https://www.lapetiteepicerie-rouen.fr/ un sandwich du tonnerre 

- des petits choux à Rouen https://www.emma-patisserie.fr/

- du chocolat toujours à Rouen https://auzou-chocolat.fr/37-chocolats-de-paques

- un plat végétarien chez le traiteur au Saint Antoine à Vernon...excellent 

- un boucher à Vernon https://www.ollca.com/vernon/boutiques/boucherie-gaignard le pâté en croûte était parfait 

- un plateau de fruits de mer à Dieppe "la marée du jour " très bon conseil

- un camembert à Dieppe https://olivierdieppe.com/

- du bon pain à Dieppe boulangerie Duchemin

- des fruits de mer à Fecamp https://www.cheznounoute.com/ un personnage 

- une pâtisserie à Varengeville et une tarte normande à tomber http://patisserie-varengeville.com/accueil-suite/

- du fromage à Honfleur  https://www.tentationfromage.fr/fromagerie/fromagere-et-le-vigneron-honfleur.html

- un plateau de fruits de mer à Honfleur https://www.poissonnerie-embruns-honfleur.com/

- une boulangerie à Honfleur  la maison Têtard 

11 janvier 2021

Nos vacances en Crète septembre 2020 année de la Covid....

Après une petite escale à Kos nous atterrissons avec un petit rebond sur le tarmac d’Héraklion. Dans l’avion nous avons été surclassé, nous avons eu droit à une Mauricette chaude et une bouteille d’eau, le rêve quoi.

Au contrôle des passeports un comité d’accueil nous attend, trois personnes ont été tirées au sort pour un test COVID, évidemment j’ai tapé dans l’œil de la douanière et il a fallu que j’en fasse partie…pour une fois que je gagne quelque chose je ne boude pas mon plaisir. Ici le test est dans la bouche pas dans le nez, on est en Grèce, je m’attendais à un test ailleurs et plus poussé. Après cette parenthèse poétique nous récupérons la voiture non sans mal. Carte de débit, carte de crédit, on nous prend pour des débiles et on essaye de nous facturer 250 euros de plus en garantie. C’est un peu confus, débit n’est plus crédit et inversement proportionnel. On n’y comprend plus rien et on passe par la case avance de 290 euros qui seront prélevés uniquement si la voiture au retour est abimée…t’inquiète paupiette, cool Raoul, on va en prendre soin de ton carrosse ! la voiture est une Suzuki, ne me demandez pas le modèle je n’en sais rien, les voitures et moi ça fait deux. Elle est petite, c’est une 5 portes, on est assis un peu en hauteur, y’a un volant, des roues, un moteur, des pédales, c’est bon ça fonctionne.

C’est partie mon kiki, après avoir fait deux fois le tour du premier rond-point on s’arrête sur le bas-côté et on met le GPS, c’est plus prudent, c’est surtout moins con.

Après quelques virages nous arrivons à notre premier pied à terre, le HAPPY CRETAN (https://happycretan.gr/fr/ ), c’est son nom, est une petite structure avec des chambres spacieuses, une balnéo, une terrasse avec une très belle vue sur la mer, le 4 étoiles n’est pas usurpé. L’accueil du patron, Dimitris, malgré le confinement, est chaleureux. Ce soir nous dinerons ici. En attendant nous nous prélassons sur des transats autour de la piscine. Une nuée de vautours planent au-dessus de nous, l’odeur de la chair fraiche Alsacienne a dû les attirer, ça doit sentir le lard fumée ou la knack de Strasbourg. La piscine est saumâtre, ça ne veut pas forcément dire qu’elle est sale mais plutôt salé, du coup légèrement trouble, comme la bière que l’on déguste au Bierkrugmuseum à Bad-Schussenried, allez-y de ma part le Barman vous servira une pinte rempli à ras la gueule.

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Un petit plouf, un petit pouf au bord de l’eau pour bronzer et prendre la couleur locale, ensuite un détour par la chambre pour nous changer avant de nous mettre à table. Repas grecque évidemment, nous sommes là pour manger local, les hamburgers et autres pizzas n’ont pas notre attirance cette-fois si. Le repas est simple et bon, on finit par un petit verre, bon trois petits verres, de raki pour que la digestion se passe au mieux, Yamas !

La nuit est tombée mais nous prenons la voiture pour descendre à la plage. C’est là que l’on se dit qu’on avait bien raison de pendre un logement loin de l’agitation et de la foule. La station balnéaire d’Agia Pelagia n’a pas une plage immense, un chemin sépare la plage et les commerces, ceci rivalisent d’imagination pour attirer le chaland, surtout les restaurants avec des décorations dignes des plateaux de cinéma. 

Après une nuit d’un calme absolu nous nous levons à 9h00, autant dire que cela fait un bail que nous n’avons plus dormi aussi longtemps. Petit déjeuner sur le balcon du restaurant, avec la vue sur la mer…le buffet est complet, rien ne manque en salé comme en sucré. Les petites tartelettes au miel et aux amandes sont à tomber. Après cette excellente mise en bouche nous avons le ventre repu et sommes prêts à affronter les routes crétoises.

 

L’asphalte est en excellent état, même en montagne. Je laisse passer pas mal de locaux en me rabattant sur la bande d’arrêt d’urgence, je n’ai pas envie de créer des bouchons crétois, des bouchons lyonnais pourquoi pas. En route pour les gorges de Zoniana, au passage nous nous arrêtons à Agniona, n’y allez pas il n’y a rien à voir. On enfile nos baskets et nous voilà prêt à marcher dans la grotte, avec le pied gauche évidemment. 

La prochaine visite est dans 45 minutes, nous sommes en vacances, à part patienter et prendre son temps il n’y a rien d’autre à faire…..si, lire les informations sur la grotte, alors cette brave grotte s’appelle le trou de de Sfendonis, une belle, ou un rebelle, je ne sais plus exactement, qui aurait découvert la grotte…bon, ça me fait une belle jambe, on n’y va tintin ? alors, il y a 4 salles à visiter, ça casse pas des stalagmites encore moins des stalactites mais on a passé quelques minutes au frais et on a fait en sorte, en payant, que le truc continue à fonctionner, alors n’hésitez pas à déposer votre obole à la caisse et de profiter de cette fraicheur…sans déconner, c’est pas une visite indispensable à faire en Crète.

Retour par les routes sinueuses de montagne. Je l’ai dit plus haut, il faut remonter dans le texte comme ça je ne suis pas obligé de me répéter, allez si je me répète, les routes sont bonnes, les conducteurs aussi mais ils foncent comme des dératés, après nous n’avons assisté à aucun accrochage et n’avons entendu aucun coup de klaxon. Quand je les vois  débouler, dans la mesure du possible je m’écarte sur la droite pour les laisser passer, mais dans l’ensemble je roule comme eux, il faut s’adapter aux coutumes locales. Donc je roule sans limitation de vitesse, je franchis les lignes continue et je roule dans la bande d’arrêt d’urgence. Autant dire que si je faisais la même chose en France au bout d’une heure je n’aurai plus de permis de conduire.

Sur la route nous tombons sur une huilerie, ils vendent également des savons. Ça fera des heureux, pas pour des personnes qui ne se lavent pas mais plutôt des personnes qui aiment les petites attentions, pour offrir des petits présents il faut penser au futur, et il faut panser le présent pour préserver le futur.

Bon il est l’heure d’écouter les chaines françaises, j’écris « les » mais il n’y en a qu’une. Systématiquement quand on allume la télé nous tombons sur des programmes francophones québécois, en trois jours on a attrapé l’accent de nos cousins du Québec, c’est un comble en Crète.

On fait la gaufre au soleil sur les transats qui entourent la piscine, certains font la crêpe, mais la crêpe est plate, la gaufre est dodue…alors on fait la gaufre.

Aujourd’hui croisière vers DIA ( https://sailingcrete.gr/ ) ! selon le conteur du coin cette île abritait un gros lézard qui a essayé de manger la Crète mais ZEUS d’un coup de foudre l’a pétrifié…elle devait être bonne la marie-jeanne le soir où le conteur a raconté cette fable. Mais avant de rejoindre l’île il faut bien manger, un ventre plein vous évitera de vider vos boyaux sur le bateau. Après le PDJ on reprend la Suzuki, c’est le moment de vous reparler des routes crétoises. Alors, quand il y a deux voies il faut rouler sur la voie de gauche à 90 km/h (mais bon, on va dire plutôt 110/120 ), la voie de droite c’est 70 km/h (selon les mêmes calculs que tout à l’heure 80/90). Il y a une voie de secours, la bande d’arrêt d’urgence, celle-ci est utilisée comme troisième voie, autant dire qu’il ne faut pas tomber en panne sur les routes crétoises. Quand il n’y a qu’une voie et bien c’est pareil, la bande d’arrêt d’urgence sert de deuxième voie.

Et tout se passe bien, les conducteurs n’utilisent pas leurs clignotants ni leurs klaxons mais ils sont courtois et laissent passer les voitures plus rapides, ou plus pressées. 

 

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Nous voilà au port d’Héraklion, il y a cinq bateaux de la compagnie qui partent sur DIA. Le nôtre sera un voilier piloté par un français, Gilles, il est en Crète depuis 15 ans, sont papa est breton, il a donc le pied marin. Nous sommes 8 à bord, 4 français et 4 allemands, match nul, pour une fois c’est pas l’Allemagne qui gagne ! il y a beaucoup de vent et des creux de 1 mètre, mais la traversée se passe sans encombre. Après une bonne heure de trajet nous pouvons nous baigner dans une petite crique aux eaux limpides et d’une température agréable. Le repas du midi, COVID oblige, n’est pas partagé autour d’une table. Des plateaux sont distribués à chaque participants…c’est d’une tristesse. Après le repas le skipper déplace un peu le voilier pour aller sur une autre petite crique, un peu plus poissonneux, par contre la végétation sous-marine est morte…comme les plateaux repas, c’est d’une tristesse.

Retour au port sur les coups de 16h30, la houle est là, elle est où ? elle est là, les creux sont maintenant plutôt d’un mètre cinquante, autant dire que ça remue. Mais l’alsacien a le pied marin, l’amer ça le connait ! ça tangue un peu en descendant du bateau, finalement nous avons le mal de terre, pas de mer.

Ce soir dîner au Saint Nikolas ( https://taverna-o-nikolas.business.site/ ), une taverne familiale au centre d’Agia Pelagia, on nous en a dit le plus grand bien. La réputation n’est pas usurpée, les fleurs de courgettes farcies avec du riz, le poulpe grillé, l’assiette de salade et celle avec les viandes grillées, tout était délicieux et pour un tarif léger, léger. Ici il y a des touristes mais également des locaux, c’est un signe qui ne trompe pas.

Départ d’Happy Cretan pour Kissamos, sur le trajet nous nous arrêtons à Réthymonn pour visiter la vieille ville et sa forteresse. Avant de monter la pente noire qui mène au fort nous prenons un petit en-cas au restaurant le Sunset, ne le cherchez pas sur Trip ils n’en parlent pas. Et c’est bien dommage car il est très bien placé le long de la route côtière et en plus on y mange bien pour quelques euros.

Visite sous une chaleur de plomb de cette ancienne citadelle vénitienne, les explications données sur le prospectus en français, suffisent pour faire la visite. En sortant il faut se perdre dans les ruelles de la ville, c’est comme ça que nous avons fait la connaissance de Dimitris qui nous a fait visiter sa boutique. C’est un ancien Hammam qu’il a transformé pour y vendre des produits assez hétéroclites de Crète. Dimitris est un personnage haut en couleur, il est intarissable sur l’histoire de sa maison et de son île qu’il aime jusqu’à l’excès. Petit moment de fou rire arrivant à la caisse où il vend un jeu de 54 cartes avec les positions du Kâma-Sûtra ! c’est quoi ça Dimitris ? mais il faut s’inspirer des cartes et tout est amour, vous êtes amour ! cet homme est adorable, il nous envoyait des bises quand on est sortie de sa boutique. Le hasard, il n’y a pas de hasard, nous l’a remis sur notre retour quelques ruelles plus loin, il a en effet une autre échoppe dans la ville qu’il devait visiter et nous voilà à nouveau inondés de sourires et de mots gentils.

Pour nous garer dans la ville nous avions choisi un garage à l’extérieur du centre, la journée nous aura coutée quelques euros et c’est un voituriez qui s’est occupé de notre Suzuki, c’était bien pratique.

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Après une interminable route nous arrivons à notre deuxième étapes, l’Arodamos à Kissamos ,http://www.arodamos-apartments.gr/  le propriétaire s’appelle Georges…ce prénom me poursuit. Nous sommes au bord de la route passante, mais côté montagne et il y a la climatisation et le double vitrage. Par contre l’isolation intérieur n’est pas terrible. On dormira peut-être avec des boules quiez. Nous dinons au Stelios et Katina à Kissamos, pas besoin de prendre la voiture c’est à deux pas. Nous démarrons notre repas par une boisson rafraichissante, un jus d’orange pressé, nous allons d’ailleurs continuer ce rituel pendant tout notre séjour. Ensuite les plats s’enchainent, tsatsiki, feta, spaghettis aux crevettes, calamars farcis, courgettes frites, c’était divin. Après le traditionnel raki offert par la maison une autre tradition est notre balade digestive. Nous nous installons sur la plage dans les transats d’un hôtel, à cette heure-ci, il est plus de 21 heures, les places sont libres et à des tarifs frôlant le zéro absolu.  Face à la grande Ourse, le spectacle des vagues qui déferlent sur la plage, nous suffit.

Aujourd’hui départ pour La Canée, ou Chania pour les plus initiés. La vieille ville est belle, mais nous trouvons Réthymonn plus authentique, plus dans son jus. Chania est plus bling-bling. Les restaurants en bord de mer vous invitent à rentrer chez eux avec insistance. Mais comme à Réthymonn il faut se perdre dans les ruelles pour trouver des pépites.

Nous avons testé une spécialité crétoise, la Bougatsa, c’est de la pâte feuilletée farcie de fromage, feta évidemment, et saupoudrée de sucre et de cannelle, les crétois mangent ce plat au petit-déjeuner, souvent accompagné d’un café glacé ou frappé. Retour au parking, ah oui le parking, vraiment un service hors du commun sur l’île. Vous donnez votre clé et vous récupérez votre véhicule à votre retour avec le sourire et une note mini/mini pas à la Vinci comme à Paris !

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Vamos à la plagia ! direction la plage de Molos à Kissamos avec des vagues Maous pas rikiki….en plus on y est allé à pied et nous nous sommes bien amusé dans les rouleaux. Nous avons pris la voiture pour aller à une deuxième plage, celle de Falassarna, très belle plage de sable fin, sable un peu rosé, peut-être des restes de crevettes broyées ? ou de fraises tagaga écrasées ? à moins que ça soit des pralines de Lyon égarées…à vérifier. Diner à proximité au K’ptain Nicolas , avec le dicton de rigueur, calamars un jour, calamars toujours, ici ils étaient cuisinés avec justesse et surtout très frais.

 

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Samedi, c’est la croisière s’amuse https://www.balossailing.com/  ! en compagnie d’Ari et Vasilis, un ancien photographe du magazine ELLE, à bord de leur voilier nous avons navigué ver l’île de Gramvousa et sommes monté à la forteresse où nous avons pu apprécier une vue époustouflante sur toute la baie et la plage de Balos. La montée aux ruines est raide, mais le jeu en vaut la chandelle. Par contre les paquebots qui accostent sur l’île et déversent leurs flots de touristes c’est pas cool du tout. A choisir préférez la solution Ari et Vasilis, c’est pas beaucoup plus cher et ça n’abîme pas toute la baie !

Direction le centre de l’île pour notre troisième escale. Asion Lithos à Kato Asites https://asionlithos.gr/ , est une petite structure avec quelques chambres et une belle vue sur les champs d’oliviers….le patron s’appelle encore Georges, merde. Nous y restons deux nuits, c’est largement suffisant pour y faire nos visites.

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Direction les gorges d’Agiofarango ! sur la route nous nous arrêtons à la boulangerie du village pour acheter des petits gâteaux crétois, délicieux. Arrivée à destination le parking est au bout d’une longue piste complètement défoncée par les 4/4 des hordes de touristes. Ils foncent sans vergogne en créant des ornières surtout dans les virages. Il faut ruser sur la route pour éviter les crevasses. Nous décidons de ne pas aller jusqu’au bout et de nous arrêter bien avant le parking la piste devenant de plus en plus mauvaise. Ensuite il faut bien compter 40 minutes de marche dans les gorges avant d’arriver au bout, et au bout c’est la plage et la mer. A mi-chemin nous passons devant une chapelle grecque orthodoxe, construction assez incongru au milieu de nulle part, apparemment on peut y remplir sa bouteille d’eau, il y aurait un puit d’eau douce, on cherche encore et la langue commence à coller au palais, alors on arrête de chercher et on continue notre descente vers le bout. Nous y voilà, l’arbre est rare, il faut s’y rendre entre deux vagues de 4/4 pour se sentir un peu seul et trouver de l’ombre. Alors il faut s’installer à gauche le matin et à droite de la plage l’après-midi….au milieu pour celles et ceux qui veulent carboniser, à poil forcément…pas mal de nudistes quequettes à l’air. Heureusement que nous avions prévu les masques et les tubas, c’était vraiment poissonneux, surtout à droite de la plage. L’eau était tellement limpide qu’on voyait à plus de dix mètre de profondeur. Retour à la voiture par le même chemin. Au passage nous embarquons un couple de polonais qui avait l’air de pas mal en baver dans la montée, on les dépose à mi-parcours et on repart dans les tranchés.

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C’est soulagé de n’avoir rien accroché sous le bas de caisse que nous arrivons sur le macadam ferme, parce que la terre ferme en Crète c’est pas ça. Direction Matala, ancien port de pêche transformé en station balnéaire. La plage est pleine de touristes, c’est l’opposé de l’endroit que l’on vient de quitter….et dire que sur les réseaux on vante cet endroit comme étant calme et qu’on a l’impression de revenir 40 en arrière, nous avions plutôt l’impression de ne pas être à notre place dans ce brouhaha et cette course à l’échalote. Alors sur la plage pas abandonné, sur la droite, quand on est face à la mer, sur la gauche quand vous êtes dans la mer face à la plage, la roche est percée de multiples trous qui servaient de grenier à grains il fût un temps indéterminé, voire vague, mais pas celles qui sont en mer, je parle des choses floues, revenons à nos moutons, pas les remous qui se forment avec les vagues ….oh purée je suis perdu. Alors ces fameuses cavernes sont devenues une attraction touristique et évidemment payante…sur la plage les parasols et transats sont également payant, mais ça c’est normal. Par contre si vous venez après 17h00 ça devient gratuit parce que les placiers, c’est comme ça qu’on les appelle, ont fini leur job. Du coup vous avez tous les transats pour vous. Le Sunset Taverna, qui est au bout de la baie sur la gauche, d’ailleurs tous les restaurant sont sur la gauche, est un restaurant calamiteux, surtout miteux, n’y aller surtout pas. Où sinon juste pour boire un verre car la vue est très belle. Par contre ce qui est servi dans l’assiette est juste industriel et congelé. Par contre le pain était bon, donc un verre de rouge et une tranche de pain et vous chanter l’avé maria devant le soleil couchant du Sunset.

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Les jours passent et ne se ressemble pas, hier on a mangé dans un resto dégueulasse mais le cadre était magnifique, aujourd’hui c’est inversement proportionnelle. Nos voilà sur le site emblématique de l’île, j’ai nommé le palais de Knossos, je vais pas vous refaire l’histoire du palais mais en gros la Crète a été le centre le plus ancien de la civilisation d’Europe et une tranche, on va dire une tranche, qui est l’époque minoenne a prospéré, youplaboum, durant quelques siècles, on va dire dans les alentours de 2700 et 1400 avant JC, JC c’est pas Jean-Claude, et Minos était le roi qui a fait bâtir le palais, c’est lui aussi qui est à l’origine du labyrinthe qui tenait Minotaure prisonnier, trop fort se fils de Zeus, et oui le papa était bien placé en haut de l’échelle. Bon le palais, des ruines forcément, des reconstitutions évidemment, de l’argent perdu malheureusement. 15 euros l’entrée pour visiter cet endroit c’est de l’argent perdu, mais vous faites marcher le commerce local, à vous de décider. Alors le restaurant qui était top est à Kato Asites et s’appelle le Earino, ils font aussi « hôtel » mais nous n’avons que diner, deux fois, et à chaque fois c’était divin. La petite feta passé au four, la moussaka, les chaussons aux herbes, les petites douceurs, le raki pour finir !

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Hop Kato Zakros par la route du littoral Sud, du coup nous repassons devant Héraklion, puis Chernonissos qui sera notre dernière escale dans quelques jours et nous nous arrêtons à Agios Nikolaos. Pascale en avait un très bon souvenir puisqu’elle est venue sur l’île il y a plus de 30 ans. Malheureusement le temps a eu de l’influence sur la ville et pas du bon côté, ce qu’elle croyait beau à l’époque est devenu laid. Pourquoi ? par une bétonisation excessive, par un afflux de touristes, par une fuite en avant du toujours plus mais dans la quantité pas dans la qualité. Toujours sur la route 90 qui deviendra un jour aussi mythique que la 66, il faut absolument s’arrêter à Tourtoli. Jolie village aux maisons d’un blanc immaculé, aux portes bleues ou vertes, il faut se perdre dans les ruelles fleuries et profiter du calme et de la quiétude de l’endroit. Ici vous êtes loin de l’agitation des grandes villes, c’est un petit écrin qu’il faut préserver et partager…. uniquement avec vous. Terminer cette petite escapade à la pâtisserie Artopiion Mpetini, c’est la cerise sur le gâteau, vous la trouverez juste à l’entrée sur votre gauche…une belle porte bleue, encore une.

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Bon, on remonte dans le carrosse pour le bout de l’ile, ou presque ? il faut s’accrocher dans la descente vertigineuse vers Kato Zakros, dans un virage à gauche tu te poses même la question de savoir s’il y a encore une route ou direct le précipice….du coup t’es debout sur les freins. Nous arrivons saint et sauf, à Terra minoika  https://www.terraminoika.com/el/. Nous surplombons la petite crique de Kato Zakros et pouvons aller diner à pied, c’est un plus. Stella, la maitresse des lieu, fait tout son possible pour rendre le séjour agréable, la chambre est très bien ,c’est même plus qu’une chambre puisque nous avons une cuisine et un coin salon. Une belle terrasse avec une vue sur le canyon de la mort, maman j’ai peur. On a parlé de la propriétaire autour du monsieur, j’ai oublié son prénom mais il était, il fût un temps, champion culturiste de Grèce, il a des bras c’est la taille de ma cuisse. Vous avez accès à sa salle de musculation et aurez tout loisir de contempler tous les trophées qu’il avait gagné. Maintenant il a une notre passion, il fabrique des sculptures métalliques avec des bouts de ferrailles récupérés. Toutes les sculptures sont disséminées dans le jardin, personnellement je trouve ça pas moche du tout, il a de l’imagination le bonhomme.

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Nous allons rester trois nuits dans ce secteur de l’île et c’est vraiment l’endroit que l’on a préféré. Il n’y a pas énormément de touristes, les plages sont belles, l’eau est limpide et on n’y mange bien. Nous avons trouvé un petit coin où l’on peut bronzer en tenue d’Adam et Ève mais sans la feuille de vigne. Au pied de la plage des petites falaises de terre glaise. On se badigeonne tout le corps de cette mixture, on laisse sécher au soleil, ça craquelle, ça laisse des plies de petits vieux sur tout le corps. Ensuite on plonge dans l’eau et on ressort avec une nouvelle peau. Le soir on descend de notre citadelle, il fait jour mais le soleil se couche dans le canyon du diable, nous remonterons dans l’obscurité accompagné par la nuit étoilée. Nous dînerons trois soirs dans le même restaurant. Nostos, c’est son petit nom, avec un serveur Anglais, ou Irlandais, je ne sais plus qui s’appelle Harry et qui parle un peu le français, les plats étaient tous très bon et très frais, une adresse à tester si vous êtes dans le secteur. Pareil si vous êtes dans le coin il faut s’engouffrer dans la vallée de la mort, le nom fait peur mais la ballade est agréable et très facile. Son nom vient du fait qu’il y a des parois dans les falaises qui servaient de tombes il fût un temps.

Nous avons terminé notre séjour à l’Abaton Island à Chersonissos https://www.abaton.gr/ , classé 5 étoiles on pensait finir en beauté. Nous avons été très déçu, l’endroit est beau, les bâtiments sont magnifiques, c’est luxueux, le personnel est au petit soin, mais c’est guindé, c’est pleins de jeunes prétentieux, pleins de vieux cons qui réservent leurs transats autour de la piscine et qui passent leur journée dans leurs chambres. Chersonissos est une ville dynamique mais tourné vers la débauche avec des bars à gogo danseuses, des sexshops, vraiment pas un endroit à conseiller.  En résumé, Hôtel bling-bling , Mauvaise insonorisation, Chambre mal conçue, La douche est juste derrière la porte d'entrée. La baignoire est à 1m du lit. Le SPA bas de gamme n'a aucune intimité, on voit tous les voisins au-dessus et sur les côtés. Les piscines privées sont visibles de tous. Grande Piscine eau de mer. La restauration est à un prix exorbitant pour l'ile. Les prestations ne correspondent pas à 5 étoiles. La décoration est par contre magnifique. C'est beau mais quand on creuse c'est que du superficiel . Le prix n'est pas justifié. Et pas de plage. La ville est moche c'est sexe drogue et alcool ! nous avons néanmoins trouvé un bon restaurant, le Zaeri, le cadre est beau et les plats servis sont exquis.

 

Après ces deux derniers jours il est l’heure de repartir, en résumé nous avons aimé les coins perdus de l’île très peu fréquentés par les touristes, nous y avons bien mangé, les routes étaient en parfait état, ce que nous avons moins aimé nous allons l’oublier.

Une ile à découvrir pour vous faire votre propre opinion !

Bon voyage et à bientôt

 

 

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19 août 2020

Encore des photos

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19 août 2020

La suite des photos

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19 août 2020

Le quinze août on met les bouts....

Quand on partait de bon matin, quand on partait sur les chemins, à bicyclettes, il y avait calou et moi….mais avant de partir il faut gérer mimi, trouver quelqu’un qui veuille bien venir nourrir le fauve en même temps le félin ne demande pas grand-chose, une gamelle pleine de croquettes quelques caresses et des endroits douillets pour se prélasser oui parce qu’un seul endroit c’est pas marrant, il faut pouvoir laisser les poils partout dans la maison ! Aussi avant de partir sur les fameux chemins il faut rationnaliser, on emporte le minimum pour voyager léger. Un short plutôt qu’un pantalon, un petit tube de dentifrice plutôt que la version familiale, du coup plutôt le string que la culotte de grand-papa….bon j’ai pas de string, ça va être le strict. Après une heure trente de route le point de départ est Betschdorf, le village de la poterie grise et bleue, pas vraiment notre style, on ne s’y attardera pas.
Une fois nos destriers équipés nous pouvons les monter et filer sur les routes de l’Alsace du Nord ! le chemin qui nous mène jusqu’à Woerth est très agréable, il s’agit d’une piste cyclable qui chemine tantôt le long des champs de maïs tantôt dans la forêt domanial d’Haguenau. Passage à proximité du parc de Didiland mais nous ne sommes pas trop manège, nous préférons dresser nos vélos. Nous prenons à gauche direction Langensoulzbach, après un petit raidillon nous nous arrêtons pour pique-niquer, une petite pause s’imposait. Les pistes cyclables sont terminées, nous devons partager la route avec les voitures et surtout les motos, heureusement c’est une portion qui n’est pas trop utilisée et il est 12h30, il y a donc beaucoup moins de circulation.
Les premières maisons alsaciennes toutes blanches commencent à faire leur apparition, ça dénote avec nos maisons aux couleurs vives des villages comme Riquewihr, Kaysersberg ou Eguisheim, mais c’est très joli, ça fait bien ressortir les poutres sombres. Dans le milieu du village nous bifurquons à gauche direction Nehwiller, une belle pente à plus de 12% nous accueille, mais elle ne sait pas que nous sommes assistés et que rien ne nous fait peur. C’est assis sur nos fessiers à une vitesse de 10/12 kilomètres heure que nous avalons cette côte. Après le petit plateau au-dessus du village nous rentrons dans la forêt que nous ne quitterons presque plus jusqu’à notre étape. Nous passons par le petit hameau de Jaegerthal, c’est ici que naquit l'empire industriel De Dietrich.
Fondée en 1602, après autorisation donnée par le comte de Hanau à la riche famille Jaeger, la forge tombe dans les mains d'une famille locale, les De Dietrich, peu avant la Révolution.
Avec ses 5 feux d'affinerie, son haut-fourneau et ses 4 marteaux, la forge des De Dietrich produisait des barres de fer…..comme quoi, à partir de simple barre de fer on peut fonder un empire….la forge a fermé à la fin du XIXe siècle, mais il en reste des ruines classées monument historique.
Nous prenons la direction du château du Winstein, un des rochers est équipé pour l’escalade, mais j’ai oublié sciemment les mousquetons, la corde et le baudrier à la maison, nous sommes là pour grimper mais avec les vélos pas les chaussons. Le schwarzbach est à sec, comme de nombreux cours d’eau que nous aurions dû croiser sur la route, le débit de l’eau si beau à cause du réchauffement, à cause de nous, à cause de l’homme, est devenu si laid…..et comme est dit, et pas comédie, et pas comme Eddy non plus, dans la chanson de Trenet Mais l'on maudit le lent débit du débit d'eau….les imbuvables c’est nous. Bon revenons à notre chemin que nous avions dévié par la faute de Trenet, et puis il ne faut pas trainer, on a de la route. Jolie route direction Obersteinbach, nous allons maintenant longer la frontière franco-allemande, au passage il ne faut pas louper les fontaines de Niedersteinbach, elles sont très jolies avec leurs colonnes en céramique. Nous passons devant le camping du Fleckenstein et l’étang qui est aménagé pour les campeurs, mais également pour les personnes de l’extérieur. Nous aurions pu piquer une petite tête mais le SPA de notre hôtel nous attend, à choisir et bien le choix est vite fait. La montée vers le château est raide, ma calou me met dans le vent en quelques coups de pédales, je la rejoindrai bien plus loin après un gros effort. Mais quand je l’ai rattrapée je n’ai pas posé pied à terre, et dans la pente elle a eu du mal à retrouver le rythme…cette-fois ci c’est moi qui suis devant !
.. Dans la descente je lâche les chevaux, j’ai coupé le moteur et file à plus de 60 kilomètres heure dans la descente, j’étais moins fière tout à l’heure dans la monté quand calou m’a semée au train. Arrivé à l’intersection il faut traverser la route, on se retrouve sur la piste cyclable qui nous emmène à Lembach, c’est à cet endroit que ma batterie m’a abandonnée. J’étais parti optimiste, je savais qu’elle n’était pas chargée à bloc mais je n’avais pas calculé autant de kilomètres…heureusement ce n’est que de la descente et un peu de faux-plat, avec un vélo à assistance, même s’il fait trente kilos avec les bagages, on arrive quand même à rejoindre sa destination…..justement nous voilà arrivés après 57 kilomètres nous sommes devant l’Auberge du Cheval Blanc. Nous rangeons nos vélos en sécurité et suivons l’hôtesse d’accueil jusqu’à la chambre qui nous est allouée. Nous ne sommes pas déçus, c’est la suite Pain d’épices qui est dans l’annexe au niveau de l’ancienne Stub. Un petit salon, suivi d’un moyen et d’un grand salon, non, je plaisante, il n’y a qu’un petit salon, et c’est déjà très bien. La salle de bain attenante, avec un dressing et les toilettes séparés, encore une porte pour accéder à notre très grande chambre, le mobilier est sobre et beau, la literie est d’excellente qualité, le linge de maison est de bon gout et les draps sont immaculés, normal on est le 15 aout….après une douche bien méritée direction le SPA, le lieu est subtil, quand c’est petit c’est mignon, et bien c’est mignon. Certainement un peu bruyant quand il y a du monde car ça fait un peu caisse de résonnance, mais pas quand nous y étions. J’avais prévu un soin pour mon autre moitié, qui aurait dû durer 50 minutes, je l’ai déposée en chantier je l’ai récupérée enchantée…elle a passé un moment très agréable massée par des mains fermes et expertes, elle en connait un bout c’était son ancien métier !
Et voilà l’heure du diner, nous attendons gentiment dans une salle attenante au restaurant, une musique douce nous accompagne pendant que nous sirotons nos jus de fruits. On sent que ça s’agite derrière la porte et que toute l’équipe est sur le pied de guerre pour accueillir les privilégiés que nous sommes….mais ça je ne le sais pas encore. Pour accompagner nos boissons on nous offres un trio d’amuse-bouche, un nem de gambas/choucroute, une bouchée truite saumonée/raifort et un feuilleté en forme de cornet de glace à l’anguille fumée et à la pomme granny Smith, ce dernier est un mélange exquis en bouche. Très belle entrée en matière, d’ailleurs il est l’heure de franchir le graal et la porte du paradis, sans rire, c’est l’impression que j’ai eu en arrivant dans la salle, tout le personnel était en rang pour nous accueillir, on nous emmène à notre table, on nous bichonne, on nous cajole, c’est d’une prévenance extrême à un point que cela devient gênant, mais ça va se dérider très rapidement…..et oui, étant allergique à l’alcool nous avons droit à un service privilégié, le sommelier nous propose même une version plats/jus de fruits, que nous déclinons, nous allons rester à l’eau, château la pompe 2020 version légèrement pétillante. On va rester dans le pétillant les plats vont d’enchainer et c’est des étincelles dans les yeux tellement les plats sont beaux ( le tourteau était un tableau ) et dans la bouche c’est une explosion de saveurs, un feu d’artifice que nous n’avons pas eu cette année à cause de ce satané virus. C’était pour nous la première fois que nous mangions dans un restaurant étoilé, et bien nous avons eu le privilège ( j’avais écrit plus haut que nous étions favorisés de diner dans ce fabuleux restaurant…c’était divin. Nous avons passé 3h30 à table, et n’avons pas vu le temps passer, les étoiles sont dans les yeux. Merci au personnel de service, merci à la brigade derrière les pianos, merci à toutes les petites mains pour ce moment exceptionnel.
Nous nous couchons le ventre repus, mais dormons d’un sommeil profond. Le lendemain nous prenons le petit-déjeuner dans la véranda, le choix est vaste en salé comme en sucré, et nous a contenté. On nous a proposé de profiter de la chambre jusqu’à 11h00 et du SPA jusqu’à 14h, sans supplément mais nous avions encore de la route et avons décliné l’offre.

Nous remontons sur nos vélos pour cette deuxième étape, les batteries sont rechargées au propre comme au figuré. fini les belles routes de piste cyclables à l’abri des fous du volant, nous voilà sur la route entre Lembach et Wissembourg sur un axe très fréquenté. Nous sommes deux fois plus prudent, et mordons les bas cotés pour ne pas trop déranger. Arrivés à Wissembourg nous empruntons le parcours qui entoure les anciens remparts, ballade bucolique à partager avec les piétons, du coup cette-fois ci c’est nous qui faisons extrêmement attention aux autres.
Du coup un peu d’histoire sur cette ville : Les origines remontent au milieu du VIIème siècle lorsque des moines Bénédictins fondent sur une île de la Lauter une abbaye, Saint Pierre et Paul. Celle-ci est bientôt à la tête d’un vaste domaine de plus de 200 km², elle s’enrichit au point de devenir l’abbaye la plus riche d’Alsace et obtient le rang de principauté en 974. Le XIème siècle est marqué par la construction d’une église romane, dont il subsiste le clocher-beffroi. Les XIIème et XIIIème siècles voient la naissance d’un village autour de l’abbaye qui s’étend rapidement et cherche à s’émanciper de la tutelle de l’abbaye, ce qui provoque de nombreux conflits. Sa richesse lui vient de la production de draps, de vins et de châtaignes.
Au XIVème siècle, Wissembourg accentue son indépendance vis à vis de l’abbaye, et la ville devient membre de la Décapole en 1354 ( comme KB !). Ses dirigeants refusent alors de prêter allégeance au nouvel abbé. Ces différents conflits mènent au XVème siècle à la destruction de la ville par le comte Palatin, allié de l’abbaye.
Au XVIème siècle, la réforme fait son apparition dans la ville et connaît un grand succès. Arrive alors une période sombre : révolte des paysans, guerre de Trente Ans et les passages des multiples armées… Wissembourg, avec le reste de l’Alsace, devient française, mais il ne lui reste plus alors que… 140 habitants.
A la Révolution les moines sont expulsés et les biens de l’abbaye sont vendus.
La ville connaît en 1870 la première bataille de la guerre, celle du Geisberg, et la défaite de la France. A l’issue de la guerre, l’Alsace et la ville deviennent allemandes.
La ville recouvre une certaine prospérité, et son histoire suit celle du reste de l’Alsace, c’est-à-dire, une fois Allemande, une fois Française, puis encore Allemande et finalement Française.
Après cet interlude culturel nous voilà reparti sur les routes caillouteuses pour rejoindre Hunspach le village préférée des français version 2020. Le village est effectivement très beau, les corps de ferme sont immenses et sont tous peints à la chaux. Nous avons discuté avec quelques habitants, ils se plaignent déjà de l’incivilité des touristes et de la tranquillité qui n’est plus là…..cette émission fait autant de mal que de bien, c’est bon pour les personnes qui vivent du tourisme, mais les habitants subissent cet afflux estival, l’équilibre est difficile à trouver. Nous les laissons avec leur problématique et continuons notre route pour retourner à la voiture mais avant de partir nous allons dans une ferme, la Gravius, pour y manger une assiette de fromages., vraiment pas à notre gout ( beaucoup trop secs) par contre le flan vanille était généreux et délicieux. Hop sur nos vélos, j’ai du mal à digèrer les fromages, alors que j’ai jeté la moitié, heureusement que je n’avais pas fini l’assiette, nous passons par le village d’Hoffen, comme Hunspach il y a beaucoup de corps de ferme blancs aussi beaux que dans le village d’à côté. Passage par Hohwiller, Remerswiller, Schwabwiller et retour à Betschdorf….au final nous aurons fait 103 kilomètres, avec quand même pas mal de passages partagés avec les voitures….il y a encore pas mal de chemins à faire pour les cyclistes !

parlons de la faune, quelques blaireaux sur la route, aucun lièvre avec les oreilles dressées et l'air complètement étonné, ils nous ont posés un lapin, pas de chevreuil non plus...il devait faire trop chaud...bon les photos...

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19 août 2019

Nos vacances en Guadeloupe et à Marie-Galante avril et mai 2019....

Mardi 30 avril

Départ en gare de Strasbourg, un bagage oublié par un passager a failli nous faire retarder le train, mais heureusement tout s’arrange sans devoir faire appel au service de déminage.

Arrivée à l’heure à Paris Gare de l’Est, Samir nous attend pour nos conduire à l’hôtel Ibis. La chambre est petite mais la literie de bonne qualité, l’accueil était très efficace, seul bémol, les murs, si on peut appeler ça des murs, entre les chambres, ne servent à rien ou si peu, autant tendre des draps entre les pièces sa fera le même effet. L’hôtel doit dater des années soixante, avec une rénovation récente, mais sans se préoccuper du bruit, c’était le cadet de leurs soucis…rentabilité, rentabilité !

Sinon c’est bien pratique, nous sommes à deux pas de la passerelle qui permet de rejoindre le terminal 4 d’Orly. (50 € taxi et 78 € hôtel)

Après avoir lâché quelques brousoufs chez Paul pour deux chocolats chauds et deux jus d’orange pressés, nous aussi nous sommes pressés d’embarquer….ça tombe bien il est temps d’embarquer…mais ne surtout pas oublier d’acheter un rouge à lèvre dans la zone duty free, pour ma calou.

Alors Corsair c’est pas terrible, les écrans sont bien pourris et le côté tactile n’est pas très efficace. Nous avions prévu un repas indou, en payant un supplément, et bien c’était un véritable fiasco. Deux riz avec deux petites pommes de terre (pour le cuisto pomme de terre = légumes) et un morceau de poulet soit disant tandoori, tout sec sans sauce rien, nada, dégueulasse.

Seul point positif, la place pour les jambes, y’a moyen de trouver une petite place pour les allonger. Après avoir récupéré la voiture chez Flizzr, direction Sainte Rose !

Les routes en Guadeloupe sont comme le zouk, on danse, il y a des creux, des bosses, des nids de poules, mais des poules créoles façon colombo, alors les amortisseurs dansent et nous dansons au rythme créole.

Nous voilà arrivé à la Ravine Bleue, gite perdu dans la pampa, et c’est exactement ce que nous recherchions. Nous sommes dans une impasse, une ravine, et dans ce cul de sac, au bout donc, il y a la jungle et des douches d’eau soufrée…. Quand tombe la nuit les grenouilles siffleuses et les criquets nous chantent la sérénade, dépaysement garantie. Claude et Myriam, les charmants propriétaires, nous conseils un restaurant sur la route de Deshaies, Angelo nous accueille à sa table juste à côté du Super U. le poulet coco, le poulet boucaner, ainsi qu’une vingtaine d’accras sauront apaiser notre faim. Les mets cuisinés par l’épouse d’Angelo (qui en réalité s’appelle Clovis) sont succulents.

Le patron est un noir, ce n’est pas péjoratif, c’est lui qui le dit, mais en fait ses deux parents étaient blancs. Irlandais plus précisément, lui était d’ailleurs roux à la naissance. Malheureusement sa maman ne pouvait pas l’allaiter, et les vaches n’avaient pas envie de donner du lait. Du coup le père a mis de la Guinness dans le biberon, Angelo appréciait le breuvage, il a eu droit à sa Guinness matin, midi et soir, et c’est pour ça qu’Angelo est noir…un spécimen ce gaillard !

(repas 20 €pour deux )

 

Mercredi 1 mai

Guadeloupe pluvieuse, Guadeloupe heureuse…mais on aimerait bien un peu de soleil quand même. Donc, c’est sous cette pluie que nous prenons la route pour Deshaies. On s’arrête à l’épicerie du coin (qui ne fait aucun angle) pour acheter des fruits locaux, j’écris locaux car il y a moyen d’avoir des pommes de métropoles et des pêches du Costa Rica…n’importe quoi. Alors qu’ils ont des conditions climatiques qui permettent de faire pousser n’importe quoi n’importe où, ils font venir des produits d’ailleurs à des prix de malade, c’est la loi du marché. Bon, nous on se rabat ( pas la capitale du Maroc ) sur les fruits du moment à des prix intéressants, alors se sera ananas bouteille ou Victoria, fruit de la passion, mangues, et tomates concombre, piments, qui viendront composer notre prochaine salade pour le pique-nique.

Sur le trajet on fait une pause sur la plage de Grande-Anse. Le parking est central, autour, pleins de petites gargotes où nous pourrons déjeuner plus tard. Puis direction, le parc botanique, ancienne demeure de feu Coluche. Le parc est plutôt floral, les bougainvilliers côtoient les hibiscus et autres orchidées ici dans leur milieu naturel. Ma préfère est la rose de porcelaine.

 Ici tout est luxuriant et exubérant, pas besoin d’arrosage, le ciel s’occupe du jardin.

Nous avons déjeuner sur la plage de Grande Anse, c’est vrai je l’ai écrit un peu plus haut, je radote, bon, tout au bout de la plage il y a Koté Lagon, un restaurant top. Le poulet boucané était délicieux, nous avons également testé le marlin fumé et l’ananas bouteille. En dessert, un mille feuilles mangue/ananas est venu parachever cet excellent repas.

Le soir, diner à nouveau chez Angelo, le poulet coco de la veille nous avait tellement conquis que nous sommes retournés chez lui.

 

Jeudi 2 mai

Départ à 7 heures pour un rendez-vous à 7h20 devant la cabane de Richard…du coup, lever à 6h15. La ballade dans les mangroves était une très bonne expérience. Chaque couple, ou famille, a un petit bateau à moteur et gère le parcours en suivant Richard. Nous nous suivons donc dans ce dédale de palétuviers. Nous faisons plusieurs haltes pour plonger et observer la faune et la flore. La promenade dure 4h00 et c’est vraiment un moment plaisant. Notre guide a beaucoup de connaissance et fait participer les clients de manière ludique et pédagogique…il a de la chance de travailler dans ce bureau !

Nous avons déjeuner à l’espace du gout à Sainte rose, petite échoppe qui fait traiteur où vous avez le choix entre un plat à 10 euros ou 8 euros. Ensuite vous choisissez les légumes, les féculents et la viande ou le poisson. Le tout est frais et très bon. Nous avons pris de la daurade avec des légumes racines, nous nous en sommes léchés les babines tellement c’était bon. Après cette coupure culinaire direction la plage de Malendure pour la réserve Cousteau !

Nous avons visité trois sites avec palmes, masques et tubas. Le premier appelé « jardin japonais » avec des coraux en éventails qui dansent au rythme des flux et quelques poissons sympathiques qui s’ébrouent dedans. Ensuite le site des coraux, pas celui du Nord chanté par Pierre Bachelet, celui de Cousteau, avec des gros poissons, style barracuda, carange, perroquet (oui, pour moi le perroquet est un gros poisson) et pour finir le site des tortues, à quelques encablures de la plage….mais il n’y avait qu’une tortue qui broutait les salades sous-marine au fond de l’eau.

Le soir nous sommes tranquillement resté à la maison, sur notre terrasse, au sifflement des grenouilles, nous avons mangé des cuisses, pas de grenouilles, de poulet, avec ma poulette….et une bonne salade, pas celle de la tortue d’avant mais de tomate.

 

Vendredi 3 mai

Cela aurait dû être la journée de la Soufrière, mais la pluie est venue contrecarrer nos plans, du coup on aura un prétexte pour revenir en Guadeloupe, et ça c’est vraiment bien. Donc normalement journée à la Soufrière, mais vu que Calou a souffert hier et que je suis moi-même fatigué et que je ne me sens pas la force de grimper une montagne, que le temps est pluvieux, d’une journée je sais, aujourd’hui nous irons à Pointe à Pitre. Nous nous sommes garés à côté de l’embarcadère pour les îles, c’est à cette endroit également que se trouve la gare routière pour les bus. Bergevin, c’est son petit nom, a quotidiennement un marché de fruits et légumes, locaux, donc très peu de touristes, pas de costumes folkloriques non plus. Mais c’est quand même très dépaysant, ou des paysans, et du coup les tarifs sont corrects. Paysan n’est pas péjoratif, c’est le plus beau métier du monde, cultiver la terre…..

Ensuite, en suivant les maisons coloniales toutes délabrées nous tombons sur la place de la Victoire, soit disant le centre névralgique de Pointe à Pitre, mais n’y aller pas y rien à voir à part le marché aux poissons et le musée de l’esclavage. Les poissonniers du marché s’invectivaient pour une sombre histoire de place, ils étaient à deux doigts de sortir les couteaux. En remontant nous passons par le marché Saint Antoine, là c’est tout l’inverse du marché Bergevin, les femmes sont apprêtées, beaux maquillages, belles robes, beaux discours pour te vendre un rhum arrangé ou des épices que l’on trouvera deux fois moins chers à l’épicerie du coin….vous allez me dire «  elle doit bien vivre la petite dame », et bien je laisse ça à d’autres pigeons, je ne participe pas à ce racket organisé.

Le marché sur la place de la Victoire est du même tonneau, avec des fruits et légumes en plus.

Retour à la voiture en passant par une rue perpendiculaire à celle que nous avons pris à l’aller, pour faire simple, on ne voulait pas passer devant les mêmes maisons. Petit arrêt pour boire un jus de fruit frais et un autre pour visiter la médiathèque de la ville. Elle se trouve dans une ancienne maison coloniale complètement réhabilitée, vraiment une très belle restauration. Elle porte le nom d’un ancien maire de la ville, Achille René Boisneuf, maire qui était déjà précurseur puisqu’il avait déjà demandé dans les années 1910 que les îles des Caraibes soient des départements Français.

Avant de retourner sur sainte Rose nous nous arrêtons au centre commercial à la sortie direction Baie-Mahaut, un carrefour immense avec une très grande galerie et toutes les enseignes classiques, vraiment pas mon plus grand plaisir mais nous avons quand même fait quelques courses alimentaires.

Le soir nous sommes allés diner au restaurant « la terrasse » avec monsieur Palerme, un client « béton », qui a le cœur sur la main. Avant d’aller diner Claude et Myriam, les propriétaires du gite où nous logeons, nous invitent à prendre l’apéro. C’est autour de boudin créoles, accras et ti-punch que nous faisons connaissance. C’était très gai, certainement le rhum, et très enrichissants !

Le diner sur la terrasse était de haute tenu. Un verre de vieux rhum pour ouvrir l’appétit et les plats se sont enchaînés. Une entrée avec salade de fruits de mer et poissons crus nous aurait contentée, mais une assiette avec une langouste, pas une demi, une langouste, un poisson perroquet et deux grosses crevettes a été déposé devant chaque convive. En accompagnement un gratin de cristophine et un autre de banane plantain…c’est bon j’ai les dents du fond qui baignent…l’image est moche mais c’est exactement ça. Après il y le dessert, on a le choix entre des profiteroles ou un fondant en chocolat, se sera un sorbet citron, pas arrosé s’il vous plait, je suis plein comme une barrique…de rhum.

 

Samedi 4 mai

Départ pour le paradis et en plus aujourd’hui « tempête de ciel bleu » ! nous déposons la voiture à l’aéroport et prenons la navette pour nous rendre à Bergevin. Deux solutions s’offrent à nous, le taxi à 25 €, ou le bus à 1.20 € par personne…et bien on va choisir le bus. Par contre il va falloir se coltiner les valises…et ce n’est pas une sinécure.

Donc, c’est avec nos deux grosses valises de 23 kilos et nos sacs à dos de 10 kilos que nous rejoignions la gare de Bergevin pour prendre le ferry. Donc on zouk sur les trottoirs, on évite les stands ambulants qui proposent nourritures et vêtements, on zigzague entre les nids de de poule et les flaque d’eau, zouké zouké ! on arrive épuisé à l’embarcadère pour les îles. Notre ferry prend le large à 13h15, l’express des îles, c’est la compagnie que nous avons choisie…autant dire que ça va secouer durant la traversée, en plus la mer est un peu agitée ce matin.

Je ne me connaissais pas le pied marin, la traversée s’est très bien passée, pas trop secoué. D’autres passagers n’ont pas eu cette chance et sont descendus un peu vert en arrivant à Grand Bourg. Fabienne, qui s’occupe de l’accueil des arrivants de « l’effet mer », vient nous chercher au port et nous amène à Capesterre à la villa. L’endroit est magique, c’est le paradis. Effet Mer c’est quatre mur sous le ciel, pas de verrou, on n’a pas envie de s’échapper donc ça sert à rien, des pièces ouvertes sur la terrasse et la piscine et tournées vers la mer, c’est un tableau version panoramique qui change tout le long de la journée et on peut rester là à le contempler sans s’ennuyer. Dans la chambre, quand on est allongé dans le gigantesque lit, on a l’impression de dormir à la belle étoile, simplement bercé par le sifflement des grenouilles. Le salon et la cuisine c’est la terrasse, la terrasse c’est le salon et la cuisine, tout ça ne fait qu’un, on vit dehors, on profite de chaque instant avec émerveillement. La salle de bain, attenante à la chambre, est également à ciel ouvert, la nuit vous faite pipi sous la voûte étoilée, c’est pas charmant ça ?  J’ai parlé plus haut de la piscine, elle est accrochée à la maison et vient compléter ce tableau idyllique.

Le soir nous sommes descendus à pied à Capesterre, pour y faire quelques courses et voir surtout si le trajet n’est pas trop long. En face de la pharmacie nous avons rencontré une Marie-Galantaise, Arletty son joli prénom, qui prépare devant vous une glace à la noix de coco qui est tout simplement exquise. Elle vous la confectionne avec une sorbetière d’un autre âge, manuellement avec une manivelle. Pour que la glace refroidisse plus vite elle rajoute du sel, voilà un bon conseil pour celles et ceux qui veulent se lancer dans la fabrication de glace ou de sorbet !

La journée au soleil, à un pas, un saut de la piscine, se délecter d’une simple salade tomate/concombre/piment,  parsemé de quelques copeaux de poisson fumée, et prendre un livre et le dévorer sans que notre cerveau soit perturbé par des soucis professionnels…qu’est ce que c’est bon. Et puis glander, ça aussi c’est bon, rien faire, s’ennuyer, la paresse c’est un état de plénitude pour ma part orgasmique !

Les jours passent, identiques, ce soir nous sommes à nouveau descendus à Capesterre, pour la glace coco mais pas que, pour notre ballade journalière mais pas que. Cette-fois ci nous avons fait la rencontre de Marie-Claude, elle est sur la place de l’église en face la mairie, dont le cloché affiche 10 heures, peu importe l’heure qu’il est. Elle vous propose des accras, les meilleurs de Guadeloupe, et du bébélé. Elle n’est jamais seule, toujours entourée de copines qui l’accompagnent pour taper la causette et faire passer le temps. Avant que la nuit ne tombe nous rejoignions l’Eden, c’est pas un bar, c’est la villa « effet mer » pourvu que l’effet dur. Sur le chemin du retour, éclairé par les étoiles et la lune, nous dégustons les accras tout chaud, 2 euros les six, mais Marie-Claude en a rajouté un de plus, par gentillesse et pour que l’on revienne.

Le marché à Grand-Bourg est un peu dispersé, vous avez le côté touristique sur la place de la mairie, sous les halls vous avez des Marie-Galantaises, le plus souvent en tenues folkloriques, qui vous proposent épices, rhums et quelques fruits et légumes locaux et de saison. Autour de l’embarcadère il y a un peu de vente à la sauvette, au cul du fourgon, essentiellement des fruits et légumes mais aussi des boudins créoles, des chaussons aux légumes ou aux fruits confits. Les prix sont corrects et les plats fait maison sont délicieux.

A deux pas il y a également le marché des marins pêcheurs. Ils vous vendent la pêche du jour, mais par ordre de priorité il y a d’abord les restaurateurs, les locaux, les habitués et enfin les touristes…et c’est de bonne guerre. Les poissons sont vidés et écaillés à la demande, le prix de cette prestation est en plus, prévoyez quelques pièces par poisson.

L’après-midi nous avons fait la tournée des plages, pour trouver un endroit pour faire du palme/masque/tuba. Ce n’est pas vraiment l’aquarium que nous espérions. Autant nous avons vu de belles choses dans la réserve Cousteau, autant là pas grand-chose. …même pas un poisson pané, ou pas né, ou frit au bord de la plage. Bon, les plages sont de toutes beautés, sable blanc et fin, cocotiers (attention la tête !), eau turquoise mais laiteuse. Du coup il est difficile de distinguer quelque chose dans cette blancheur. On essayera sur d’autres sites, on nous parle d’Anse Feuillard, on ira voir.

Sinon, pas de poisson ou très peu, du coup ce soir on dine à la baleine rouge.

Sur Marie Galante toutes les routes ne mènent pas au Rhum, d’ailleurs la route du Rhum est sur la terre, pas en mer. Mais c’est un peu comparable, après 3 ou 4 rhums ça tangue aussi un peu. Sur les routes c’est comme sur les trottoirs de pointe à Pitre, on danse le zouk. On est balloté entre les nids de poules et les dos d’ânes, sacré ménagerie ! j’exagère un peu, les routes dans leur ensemble sont en bon état. Sauf le long du littoral où se déversent les sargasses. Là les routes sont défoncées par les poids-lourds, voire même parfois fermées.

Le diner à la baleine rouge était en tous points excellent. En entrée nous avons partagé un tartare de daurade, ensuite j’ai pris le poisson du jour, de la bonite, avec une purée d’igname. Calou, toujours dans le cru, a pris un céviche de marlin fumé, daurade et un troisième lardon dont j’ai perdu le nom. En dessert un fondant au chocolat est venu terminer le repas. C’était délicieux. Alors pour le nom du resto, aucune baleine ni bleue ni rouge n’est venue s’échouer devant le restaurant. L’ancien patron avait une fille qui était enceinte, jusqu’au oreille, et oui, ça existe. Elle était attablée dans sa robe rouge quand un client est entrée, un habitué, pas un touriste, et il a lancé au patron pour rigoler « ta fille on dirait une baleine rouge »….vraiment flatteur n’est ce pas ? et bien du coup c’est resté.

Le jour où nous y étions un couple était installé à une autre table. Sans mentir, la femme était enceinte et portait une robe rouge, seule ombre au tableau, elle fumait et buvait…un crime pour le petit être qui patientait et qui supportait les bêtises de sa mère.

Aujourd’hui, j’ai perdu le calendrier depuis avant-hier, nous sommes partis pour une ballade de trois heures sur les hauteurs de Capesterre. Vu que je me suis trompé de route sur le parcours et que nous avons trouvé plusieurs manguiers la ballade aura durée finalement quatre heures.

Avec cette chaleur tropicale c’est beaucoup plus éprouvant que nos promenades dominicales sur les cols vosgiens ! et le litre d’eau que nous avons emporté avec nous est beaucoup trop juste, il faut au moins prévoir un litre par personne. C’est avec pas mal de rationnement que nous avons terminé la ballade. Sinon, très belle découverte et les habitants sur le parcours étaient adorables….comme tous les Marie-Galantais !

Diner à la Playa

En entrée le Pic-Pic est un trio de rillettes, avocat, daurade et marlin, mais ils changent en fonction de l’envie du patron et de l’arrivage des poissons. Pour le plat nous sommes restés dans le trois, dons trois poissons grillés, du thon, de l’espadon et de la daurade. Les cuisons étaient parfaites. Le plat était servi avec un riz colombo, une brandade de morue et un gratin de patates douces….c’était exquis. En dessert, une mousse mangue est venue parachever ce repas. C’était vraiment délicieux, sans doute la meilleure table de Marie-Galante. Nous espérons y retourner encore une fois avant la fin de nos vacances.

Nous nous sommes obstinés à faire le marché aux poissons de Grand Bourg alors qu’à Capesterre il y a aussi un marché ! du coup ce matin direction Capesterre pour le retour des pêcheurs. En y allant nous avons eu la chance extraordinaire de voir une baleine faire des sauts juste derrière la barrière de corail ! les pêcheurs, nous sommes là pour eux, avaient un requin dormeur énorme qu’ils étaient en train de dépouiller. Il y avait également de la langouste, mais nous nous sommes rabattu sur de la darne de daurade que Calou a préparé avec un filet d’huile d’olive….c’était délicieux.

J’ai fait une mélange patate douce tomate qui lui était complètement raté. En dessert nous consommons que des fruits locaux, mangues, fruits de la passion, melon, ils sont tous excellents, mais notre préférence va vers l’ananas, bouteille ou victoria il est simplement succulent.

L’après-midi, après notre traditionnel détour chez Arletty pour déguster sa glace à la noix de coco, nous sommes allés en repérage pour voir l’accès à l’Anse Feuillard. Demain c’est décidé nous nous y rendons avec masque palmes et tuba !

Nous sommes retournés à la rhumerie Bielle et avons fait le pleins de bouteilles, nous allons pouvoir en offrir à notre entourage dès notre retour. A côté de Siblet nous avons trouvé un sirop de sucre de canne à tomber, on dirait un sirop d’érable, un peu moins coulant et plus fort en gout……on va pouvoir faire des punchs ! à Grand Bourg nous avons testé dans un buibui le bokit, un pain trempé dans l’huile et fourré au préalable d’une liste non exhaustive de produits divers et variés. Pour nous de la morue avec des légumes et une sauce au piment. Ce sandwich nous est resté sur l’estomac pendant toute l’après-midi !

Comme nous l’avions décidé la veille nous avons pris le chemin de l’Anse Feuillard….sans regret ! c’était de toute beauté.

Nous avons vu des perroquets, des calamars, des caranges, des bleus et jaunes, et des verts et des pas mûres…c’était tellement beau que nous reviendrons demain.

Finalement nous sommes allés randonnés sur le sentier des falaises. Hier soir nous avons diner à la source, salade créole avec accras et boudins pour moi et salade de poissons fumés pour ma calou. Nous n’en garderons pas un souvenir impérissable. C’était bon mais cher. On ne peut pas demander 18 euros pour trois petits boudins, 5 accras, un peu de salade verte, quelques tranches de tomates et d’ananas….enfin c’est mon avis….et je le partage. Par contre le service était attentionné, et les produits étaient frais.

La randonnée sur le sentier des falaises était une succession de tableaux. Après avoir déposé la voiture à Borée nous sommes passés par des camps de canne à sucre, puis une forêt de gommier rouge et gris, et des bois savonnette, une forêt d’acacias à suivi, des pâturages qui nous donnaient l’impression d’être dans la vallée de Wormsa, à côté de Metzeral, vous savez non loin de Munster ? et tout ça entrecoupé de anses qui nous ont données le vertige. 4 heures de marches qui nous ont ravies, mais aussi complètement épuisées. En rentrant nous nous sommes allongés pour une sieste qui a duré presque quatre heures !

Diner chez Gino Pizza à Grand-Bourg. Bof, pour celles et ceux qui aiment les pizzas sur une pâte sans levain, ultra fine, c’est bon vous pouvez y aller. Les autres, qui apprécient la bonne pâte à pain, qui gonfle, moelleuse à l’intérieur et croustillante à l’extérieur, passez votre chemin ! nous n’avons pas testé les autres plats mais on nous en a dit que du bien. Le service était parfait.

Aujourd’hui c’est le baptême, pas le républicain, ni le religieux, mais celui de la plongée. C’était une très belle expérience qui donne envie d’y retourner. Je suis un peu claustrophobe et j’avais, pour ne pas mentir, un peu la pétoche. Je ne suis pas descendu très profondément, la faute à mes oreilles, mais je ferai mieux la prochaine fois ! calou c’est super bien débrouillée ! elle était comme un poisson dans l’eau, elle est descendue au fond, c’est assis sur le sable, elle a touché des anémones. Elle a super bien géré.

Quand elle voulait passer au-dessus des rochers elle gonflait les poumons et pour redescendre elle expirait. Elle a plongé comme si elle l’avait fait depuis toujours.

Le midi nous sommes allés déjeuner juste à côté du centre de plongée, chez Henri. Une terrasse en bord de plage nous a complètement séduit. Ma Calou a pris une salade avec un tartare de thon, pour ma part, un thon mi- cuit à la plancha avec des lentilles et du riz et un peu de wakamé…..sans oublier une sauce caraïbes, avec de la crème,  c‘était délicieux.

L’après-midi rebelote Anse Feuillard, cette-fois ci nous sommes tombés sur une grosse murène noire, des sergents majors, encore des perroquets, c’était à nouveau merveilleux.

Le soir nous sommes retournés à la baleine rouge pour y tester le hamburger à la daurade et le tartare de poissons. Les deux plats étaient excellents. Puis retour Chez Henri, ce soir là avait lieu un concert blues-rock. Nous sommes restés un moment en sirotant un planteur coco et ne mangeant une banane noix de coco chocolat. Une banane coupée en deux avec un peu de lait de coco, saupoudrée de cacao et de cannelle….le tout à 6 euros, autant dire que la culbute est appréciable…..je ne m’y ferait plus prendre à deux fois !

Aujourd’hui, je vous ai dit, je ne regarde plus le jour que l’on est, nous vagabondons sur l’île. Première étape « la gueule grand gouffre », les trois « G » quoi. Une plongée à plus de 45 mètres au-dessus des falaises, un à pic vertigineux qui nous a rendu les jambes flageolantes. Ensuite direction la pointe nord de l’île et un arrêt à l’anse du vieux fort, juste ne face de l’îlet. Nous nous sommes baignés, mais l’eau était trouble, nous n’avons presque rien vu. Juste ne face de cette plage nous avons fait un tour sur le ponton qui pénètre dans la mangrove. Une ballade est possible en pédalo, mais c’était fermé ce jour-là.

Ce soir diner à nouveau à la Playa, les bonnes choses doivent être goutées plusieurs fois.  Le curry de thon et les profiteroles au chocolat, voilà ce qui m’a contenté. Pour calou c’était daurade au lait de coco gingembre et un moelleux coco en dessert…le tout était divin. On confirme, c’est la meilleure table de l’île !

Un jour de plus à Marie-Galante, on aimerait que cela ne s’arrête jamais. Troisième randonnées de notre séjour, mais avant nous faisons une halte à Grand-Bourg pour manger une délicieuse salade au marlin fumé, composée devant nous. Un brownie chocolat a fini de nous remplir l’estomac. Nous voilà prêt pour éliminer ces calories sur le sentier des sources…encore faut-il trouver le départ de cette randonnée. Une fois trouvé il semble impossible de finir la boucle sans passer par la route, on fera avec. Sur le parcours nous avons eu la chance incroyable de trouver des gousses de vanille sauvage, nous avons également vu un colibri, le premier de notre séjour. Le parcours passe dans une forêt dense, avec des rideaux de lianes et de lichens. Des endroits où se dressent des bambous qui font bien quinze mètres de hauteur. En sortant de la forêt un très vieux manguier est étranglé par un figuier maudit. C’est là que ça devient dommage. Le parcours devrait passer par une propriété privée avec un jardin remarquable. Nous nous y sommes aventurés et avons pu discuter avec le propriétaire. Il n’autorise plus le passage des promeneurs car l’ONF ne voulait pas signer de convention qui protégeait le propriétaire en cas de pépin. Pépin qui est arrivé puisqu’une touriste américaine s’est blessée sur le domaine privé et que c’est le propriétaire qui a dû payer tous les soins. Du coup, ne voulant plus avoir de souci il a mis des panneaux pour interdire l’entrée sur sa propriété…. Et c’est dommage car le jardin est magnifique, avec des arbres mangles médailles qui prennent racines dans la rivière. Des nénuphars avec des puits d’eau, où viennent s’ébattre les grenouilles siffleuses. Un arbre roucou gigantesque, à noter que le fruit de cet arbre sert aussi de crème solaire naturelle et permet d'éviter les piqûres d’insectes…et le pigment de la fleur peut être utilisé dans la cuisine et sur la peau. Le jardin mérite vraiment d’être visité, c’est vraiment dommage.

Le soir, retour sur St-Louis, pour trouver un endroit où diner. On se rabat sur un lolo, à côté de l’embarcadère, qui nous servira un poulet/frites/salade qui ne sera pas exceptionnel mais qui nous contentera. La crêpe à la noix de coco viendra terminer le repas. Rapport qualité/prix imbattable…mais j’ai oublié le nom !

Sur le ponton, dans l’obscurité, un pêcheur chassait le calamar. On lui a porté chance, il en a sorti deux en même pas une minute ! nous avons discuté avec lui avant de regagner la voiture. Il vient tous les soirs, et les calmars à la plancha sont son repas quotidien. Sur le trajet nous avons vu un attroupement d’au moins deux-cents personnes agglutinées devant une maison. Nous sommes plutôt curieux et avons interrogés des personnes qui se trouvaient là. Il s’agissait en fait d’une veiller pour rendre un dernier hommage à un centenaire qui venait de mourir. Il devait être aimé pour que tout ce monde se réunis en son honneur.

Après les grenouilles siffleuses, après la blatte et les scolopendres, aujourd’hui nous avons droit à une chauve-souris. Ici la nature est dehors comme dedans, elle a sa place partout. Bon, quand tu t’assoies sur les toilettes et qu’une grenouille te saute au cul et bien la première fois ça fait quand même une drôle d’impressions…mais on s’habitue à tout J.

Les bonnes choses ont une fin, nous voici arrivée au dernier jour sur Marie-Galante, on se promet une chose, c’est de revenir dans maximum deux ans. Profitons quand même de cette dernière journée.

Avant de nous rendre sur la plage des trois îlets, nous faisons un détour par notre boulangerie habituelle, La Galantaise, pour y acheter la baguette bien franchouillarde, pas ce pain mou abject qui est proposé dans les autres boulangerie, qui n’ont que le nom de boulangerie mais qui ne savent pas faire de pain. A La Galantaise que du bon pain, complet de temps en temps, aujourd’hui nous nous faisons plaisir en rajoutant des tartelettes amandines et une part de pizza qui accompagnera la salade du déjeuner.

Encore une fois nous sommes seuls sur la plage, le sable est doux, la mer est chaude. La plage est une véritable carte postale, avec le cocotier dans le fond du décor. L’eau est trouble mais nous voyons quand même de grosses étoiles de mer, des oursins, un gros barracuda et des soles de tailles impressionnantes. Pour la dernière fois nous reprenons le chemin de « l’effet mer ». Nous allons quitter avec regret cette havre de paix…mais comme écrit plus haut, nous reviendrons, c’est certain, c’est obligatoire, il en va de notre santé…enfin c’est comme ça que je l’argumenterai le jour où je veux revenir à Marie-Galante, et je suis certain que mon autre moitié me comprendra.

 

Christophe

 

 

19 août 2019

4 jours dans la Somme avec un passage par Amiens ……

Visite du musée de l’Armistice dans la forêt de Compiègne

Voilà un endroit de mémoire que je vous conseille de faire. Dans la forêt de Compiègne le musée retrace les pourparlers de l’Armistice de la guerre 14/18 mais pas que. Vous y découvrirez également les archives photographiques retraçant les vicissitudes des deux grandes guerres et une réplique de la locomotive d’origine.

Direction Boufflers dans la Somme pour passer deux nuits aux « Songes de l’Authie », l’Authie est une rivière à ce niveau-là, qui passe à proximité de Boufflers et vient se jeter dans la Manche.

La chambre était confortable et possédait toutes les commodités. Une salle commune est à l’étage. Une piscine couverte et chauffée, est accessible toute l’année. Daniel, le maitre des lieux est charmant, il vous donnera tous les bons tuyaux de la région….les choses à ne pas faire également. Les confitures qu’il prépare au petit-déjeuner sont absolument divines.

L’endroit est calme et reposant.

Le lien pour les Songes de l’Authie : http://www.lessongesdelauthie.fr/spip.php?rubrique8

 

Avant de déposer nos valises nous avons fait un saut au Crotoy, c’était sur notre périple mais nous avions surtout très faim. Après un petit passage à la gare des chemins de fer de la baie de Somme pour acheter nos billets pour le lendemain, nous avons garé la voiture au centre-ville et marché le long de la plage pour rejoindre la place Jeanne d’Arc. La ballade est agréable et très courte (20 minutes). Nous avons choisi «  Le commerce » pour déjeuner. Une assiette de la mer avec bulots, crevettes, huitres, suivi du poisson du jour (du Lieu ce jour-là) et d’une tarte tatin pas vraiment régionale mais très bien réalisée, nous a complètement charmé. Dommage qu’un groupe de touristes, très bruyant, est venu ternir un peu ce tableau.

Le lien pour Le Commerce : https://fr-fr.facebook.com/restaurantlecommercelecrotoy/

 

Après cet excellent repas nous sommes allés au parc du Marquenterre. Nous avons eu un aperçu des différentes espèces qui viennent profiter des lieux, Foulques, Colverts, poules d’eau, Aigrettes, Cormorans, canards soucher, Courlis cendré, Sarcelles, Barges, Spatules…. étaient visibles lors de notre passage. En fonction de la saison les variétés changent et leur nombre aussi, mais la ballade vaut le détour, les 14.50 € d’entrée ne sont pas un frein quand on voit le travail remarquable qui est fait pour conserver le site.

Le lien pour le Parc du Marquenterre : http://www.baiedesomme.fr/lieu/1-14-parc-du-marquenterre

 

Retour au Songes par un tracé qui me semblait très long, le lendemain Daniel nous donnera un autre chemin qui nous fera gagner facile 20 minutes sur le trajet.

Avant de partir diner une douche bien méritée et un petit plouf dans l’eau, eau qui était à 28°, donc aucun mal pour y rentrer.

Le diner du soir à L'Estaminet De L' Andouiller, conseiller par Daniel, était une expérience plus que réussi. Alors effectivement les plats sont riches et on a du mal à les finir, mais c’était bon. Le service était agréable, le patron est passé à toutes les tables pour voir si tout allait bien. Le cadre est sympathique ainsi que tout le personnel.

Le lien pour l’Estaminet de l’Andouiller : http://www.estaminetdelandouiller.com/

 

Le lendemain départ pour le Crotoy et la locomotive à vapeur qui va nous emmener à St Valery sur Somme. Et comme écrit plus haut nous avons pris les chemins de traverse qui nous ont permis de gagner un temps fou.

Un parking, gratuit, est à proximité de la gare, pour le trajet aller il faut mieux être coté sens de la marche, pour avoir une vue sur la baie. Au retournement, à la gare de Noyelles, si c’est possible, il faut changer de siège, toujours pour avoir une vue sur cette très belle baie. A noter que les canards qui ressemblent à des Foulques aux abords St Valery, dans les réserves d’eau, ne sont en fait que des leurres et que l’on appelle des blettes.

Le lien pour le train : http://www.cfbs.eu/fr/

 

St Valery sur Somme est une très belle ville ! Nous sommes montés par la rue des Moulins et sommes montés au calvaire des marins pour avoir une vue d’ensemble sur la ville et sur la Baie. Redescendu par le quartier du Courtgain nous avons rejoint le quartier de l’abbaye où se trouvent encore des fortifications. Le retour s’est fait le long de la baie. La ballade était vraiment très belle.

Nous avons déjeuné au Brunch, qui se trouve à l’entrée de la ville dans un angle. Le service était rapide et efficace. Les plats servis étaient quelconques mais suffisant pour un déjeuner vite pris. Les petites moules étaient gouteuses, frites à volonté mais congelées, la ficelle picarde (crêpe) manquait de cuisson. Sinon, c’est un détail, il faut réparer le distributeur de savon des toilettes homme, il est cassé !

Lien avis sur le Brunch : https://www.tripadvisor.fr/Restaurant_Review-g778003-d6878991-Reviews-Brunch_Cafe-Saint_Valery_sur_Somme_Somme_Hauts_de_France.html

 

Ensuite départ pour St Remy au Bois pour le Tearoom. Alors rien que pour cette adresse il fallait que l’on parte en Baie de Somme. Je m’explique, nous arrivons dans la cours de cette ancienne ferme. Une partie du bâtiment a été transformée en salon de thé, vous pourrez y déguster un vrai thé à l’anglaise accompagné de Scones et de confiture maison, mais également de deux tranches de cake, évidemment maison. Le thé, quand à lui, est en fonction de la carte. Nous sommes friand du Chai, thé indien épicé et au lait, et avons demandé, sans grand espoir, s’il était possible d’en avoir un. Et là, c’est branle-bas de combat dans la cours, le propriétaire prend sa voiture et part je ne sais où. La serveuse revient dans le salon pour nous annoncer que nous aurons notre Chai mais qu’il va falloir patienter le patron est allé acheter du gingembre, élément essentiel à la conception du Chai. Pas de souci pour nous, nous sommes en vacances et avons donc tout notre temps. Mais déjà nous sommes touchés par cette attitude. J’étais dans la cours quand le patron est revenu, il me montre fièrement un sachet plein de gingembre frais. Quelques minutes plus tard nous avons dégusté le meilleur Chai que je n’avais jamais bu ! Les trois tasses pleines étaient un délice que je n’oublierai jamais. Et cette gentillesse, ce pliage en 4 pour le client, je crois que je n’ai jamais vu ça de toute ma très courte existence. Madame, monsieur, le souvenir du passage au Tearoom restera gravé dans mon cœur à tout jamais…..dommage que je ne puisse pas mettre 6 étoiles.

 

Le lien pour le Tearoom : http://le-tearoom.com/

 

Après cette parenthèse enchantée nous avons fêté notre anniversaire de mariage dans le restaurant gastronomique « le clos de la prairie ».

Il se situe dans le village de Gouy St André dans un magnifique corps de ferme. L’endroit est également un hôtel mais que nous n’avons pas testé. Mais c’est très calme, cela donne envie d’y séjourner. Le restaurant n’a pas beaucoup de table et il vaut mieux réserver. L’accueil était des plus chaleureux, la maitresse de maison sait recevoir ! Le menu à 45 € est un délice, ce n’est que raffinement et plaisir du palais. De l’entrée au dessert tout était parfait…..avec une présentation comme un tableau de chaque plat. Nous leurs souhaitons franchement de réussir dans ce projet et que, même s’ils n’ont pas d’étoile dans le guide rouge, nous les mettons dans nos étoiles coup de cœur.

 

Le lien pour le Clos de la Prairie : https://www.leclosdelaprairie.com/

 

Après une nouvelle nuit aux Songes, juste un peu embêté par des clients irrespectueux qui ont fait du bruit à 6h30, nous sommes partis sur les routes du Pas de Calais pour rejoindre Berck à la rencontre des phoques. La plage de Berck est vraiment très belle et bien aménagée, il a fallu marcher 20 minutes pour arriver dans la baie de l’Authie (tient comme on se retrouve !) au niveau de la base nautique. Par contre il faut faire attention à la marée, en effet, les phoques se  prélassent au soleil sur les bancs de sable, sauf que quand y’a marée haute on ne voit que des têtes ou des corps flottants qui ressemble à des troncs d’arbres….mais bon, on les aura vu, et la ballade est sympathique.

Dans la foulé départ pour Amiens !

Avant de déposer nos affaires dans la chambre d’hôtes que Calou a réservée nous nous sommes rendus directement au site des hortillonnages et nous avons bien fait. Le départ était prévu à 13h30, nous avons attendu devant le point d’accueil à partir de 12h45 et c’était un bon choix, nous étions les premiers d’une file interminable de touristes qui voulaient faire la même chose que nous.

Cette ballade qui a duré 45 minutes était des plus agréables. La visite se fait en barque traditionnelle avec un moteur électrique. Vous vous promenez sur les canaux de la Somme à la découverte des jardins et des terrains qui servaient autrefois de zone maraichère pour nourrir les habitants de la commune d’Amiens. Aujourd’hui les habitants propriétaires des parcelles, entretiennent plus ou moins bien les jardins, et quand c’est bien c’est vraiment très jolie, dommage que certaines parcelles soient laissées à l’abandon. La flore est magnifique, mais la faune également, nous avons vu un martin-pêcheur, des Hérons, des Foulques et un tas de Colverts. Les canaux sont également très poissonneux ! Le guide était sympathique et nous a fait passer un bon moment de connaissance mais également de rigolade.

 

Le lien pour les hortillonnages : http://www.hortillonnages-amiens.fr/

 

Pour cette nuit à Amiens Pascale avait réservé dans la chambre d’hôtes «  le Thil ». À quelques kilomètres d’Amiens, on va dire à vol d’oiseau 5 kilomètres, dans le village de St Fuscien. Notre chambre, celle « des Dames » était très grande et bien équipée.  La maison est ancienne mais rénovée avec goût. Artistes peintre tous les deux, nos hôtes ont décoré les murs de la demeure de leurs œuvres et le mariage est vraiment réussi. Le petit-déjeuner, servi dans la grande pièce du bas, était tout simplement parfait.

Le lien pour le Thil : http://www.lethil.com/la-maison/

 

Avant de diner le soir au « Big Ben », nous nous sommes promené dans les rues commerçantes de la ville d’Amiens et avons fait un détour par le quartier St Leu. Dans la rue commerçante nous avons fait une halte dans le salon de thé Le Petit Poucet. Pâtisseries bonnes un merveilleux pour moi et un Chiboust pour ma calou, jus d’orange pressé à la minute mériterait un peu de fraicheur en y ajoutant quelques glaçons. Le frigo à glaces qui trône à l’entrée de la salle fait tâche et beaucoup de bruit.

Le quartier St Leu, le long du canal de la Somme, est vraiment très chouette. Les maisons en torchis ou en briques, sont, si elles sont rénovées, faites avec gouts. Les restaurants aux abords du canal, attirent une foule dense tous les soirs.

La cathédrale d’Amiens est somptueuse et vaut évidemment le détour. Nous avons pu profiter d’un spectacle Polychrome sur la face avant du monument qui permettait de voir les couleurs d’origines, un arc-en-ciel de vert, jaune, bleu, rouge, simplement magnifique. Avant d’assister à ce spectacle nous avons diné juste à proximité de l’édifice, au Big Ben.

Ils sont plutôt spécialisés dans le Burger, mais les autres plats sont corrects également. La carte est courte et forcément les produits sont frais. Les tarifs sont doux, la gaufre en dessert aurait mérité d’être plus chaude. Sur la carte des thés figure un Chai, qui malheureusement n’était pas disponible ce jour-là…..dommage c’est notre thé préféré ! Service attentionnée.

Lien pour le Big Ben : https://www.restaurant-bigben.fr/

 

 

Voilà, pour nos 24 années de mariage c’était vraiment un week-end agréable, nous avons eu un temps en adéquation, c’est-à-dire beau, ensoleillé. L’année prochaine pour nos 25 ans nous partirons bien plus loin…..j’ai hâte d’y être.

 

Bisous mon amour

Ton toctoc

19 août 2019

Court mais intense séjour dans le Languedoc et une petite incursion dans le Vaucluse....

Pour notre 23ème anniversaire de mariage nous avions choisi d’aller voir London Grammar en concert dans les arènes de Nîmes. Voilà un bon prétexte pour passer un week-end prolongé dans le Languedoc !

Nous sommes parti un jeudi soir à 17h00 et avons fait une halte au pays du nougat et passer une nuit à Montélimar dans l’hôtel Kyriad. Il est idéalement placé sur la route des vacances.  Mais il faut demander une chambre coté parking arrière pas à l’avant car c’est quand même un peu bruyant. (Nous n'avons pas utilisé la climatisation et avons dormi la fenêtre ouverte et il y a un bar qui mettait de la musique assez forte pas trop loin de l'hôtel....., nous étions également juste au-dessus de l'entrée de l'hôtel..... d'où le bruit)
Néanmoins, accueil chaleureux et rapport qualité/prix intéressant.

Le vendredi matin après un frugal mais consistant PDJ confectionné par nos soins, nous avons pris la route pour Uzès. Fenêtres ouvertes nous avons pu profiter du bruit assourdissant des cigales qui s’en donnaient à cœur joie !

C’était jour de marché aux puces, des professionnels de la région occupaient le parking à l’entrée de la ville sous les frondaisons des grands platanes. Malgré cette ombre la chaleur était écrasante. Après un excellent déjeuner au « petit jardin »……, la carte est restreinte, belle présentation, beau produits, avec des viandes fondantes et des légumes cuisinés avec justesse. Le cadre est sympa à l’arrière ! ….nous nous sommes perdus dans les ruelles d’Uzès, la chaleur de tout à l’heure était toujours présente et avait fait fuir la plupart des touristes….mais en longeant les murs on a pu faire le tour de cette très belle citadelle. Sur la place principale un petit arrêt à « La fabrique givrée » 2.80 € la boule, mais quelle boule ! Une grosse et généreuse boule, et gouteuse évidemment, une glace ou un sorbet fait avec des produits exceptionnels donne forcément une glace du même tonneau. Miammmm

Petit saut de puce, pour rejoindre Nîmes et notre hébergement pour 3 nuits. Les «  meublés du chapitre », sont deux appartements au cœur de la vieille ville dans la rue du même nom. Nous sommes à deux pas des arènes, de la gare, du centre-ville animé, du marché couvert…..c’est franchement l’idéal, enfin pas pour tout, nous le verrons le soir même. Nîmes est une ville pétillante, bruyante, trépidante et attachante. Après ces rimes en « ante » passons aux colonnes de la maison carrée, un des monuments emblématiques de la ville. Nous avons assisté à un spectacle folklorique devant l’édifice, la façade servant d'écran pour diffuser quelques images, l'endroit s'y prêtait bien.

Autres endroit incontournable de la cité, le jardin de la Fontaine. Nous avons eu la chance d'assister au feu d'artifice du 14 juillet et sommes revenu le lendemain pour y pique-niquer (nombreux bancs et tables à l'ombre).....accompagné, évidemment par le concert des cigales. Au sommet du jardin,  la tour Magne. Après être passé par le magnifique jardin on s'attend à avoir une très belle vue sur la ville, elle est au rendez-vous, par contre il faut payer pour monter dans la tour, et ça c'est moins chouette. Et le passage obligé, les arènes. Pas pour les corridas, ce n’est vraiment pas notre tasse de thé, nous étions venus pour le concert de London Grammar et avons apprécié la qualité acoustique de l'endroit. Certaines personnes se plaignent que les arènes deviennent un endroit pour faire de l’argent et plus un monument historique que l’on visite comme tel.
Maintenant, pour payer la rénovation ou ne serait-ce que pour conserver l'édifice en bonne état, il faut malheureusement parfois faire des sacrifices et louer la salle pour des spectacles……mais je préfère des concerts que des corridas !

Après le concert petit tour dans la brasserie Napoléon, le cadre en vaut la chandelle....pas le tarif évidemment ! Sept euros pour un petit cocktail c'est exagéré.

Pour les douceurs nous vous conseillons, la Dolzessa . D’excellentes glaces, le personnel y est affable et de bon conseil. Ainsi que le varésien (un peu comme une pâte de Savoie) une spécialité que vous pourrez déguster chez CROQUANT VILLARET.

Comme restaurant nous n’en avons testé qu’un, L’harmonie : Carte courte avec des produits du moment et cuisiné avec talent, que demander de plus ! Personnel très efficace. Belle terrasse avec beaucoup de passage…..cela peut gêner certaines personnes, pas nous. Le reste des repas ont été préparés avec les produits que nous avons trouvés au marché couvert. Ils ont de la chance les nîmois d’avoir un si beau marché avec des produits frais et bons ! Pour en revenir à notre appartement, l’endroit était donc idéal pour découvrir la ville, le seul hic est qu’il n’y avait pas de climatisation et qu’il faisait très chaud. Nous avons donc dormi la fenêtre ouverte, mais c’était très bruyant ! Pas de bruit de voiture puisque c’était dans une zone piétonne, mais des piétons éméchés qui beuglent sous la fenêtre…..les nuits étaient donc très courtes et les journées intenses.

Nous vous conseillons également de prendre le TER pour aller au bord de mer. D’une part c’est plus écologique et pour le coup, en tous cas ici à Nîmes, c’est beaucoup moins cher. L’aller-retour Nîmes-Grau du Roi et seulement à 2 € en période estivale. C’est le Conseil Général qui a mis ça en place, pour une fois que l’on peut féliciter les politiques. Bon, ils ne sont pas toujours à l’heure, les trains, mais nous sommes en vacances, nous avons le temps. Nous avons donc fait cette petite escapade et avons décidé de nous arrêter à Aigues Mortes en pensant faire les derniers kilomètres à vélo. Malheureusement le dimanche il n’y a pas de location de vélo sur Aigues Mortes ! C’est l’office de tourisme qui nous a renseigné, très efficace sur ce point-là. Mais pour une ville comme Aigues Mortes des toilettes publiques dans un lieu comme l'OT c'est indispensable. Et pour les vélos, l’Office de tourisme pourrait en proposer à la location, cela existe dans la ville où nous habitons.
Sinon, Aigues-Mortes n’est pas morte du tout, elle est même bien vivante tellement il y a de touristes ! Nous avons déjeuné au patio : Une carte courte avec des choix restreints, des plats remarquables et bons, un cadre sympathique et une table ombragée, que demander de plus…..rien.
Nous avions pris le panier vapeur et la côte de taureau (d’élevage, pas celui qui a été tué dans l’arène !), en dessert le tout chocolat était une pure merveille….

Pour arriver jusqu’au but final, le Grau du Roi, nous avons fait du stop. Nous n’avons pas eu de souci et la troisième voiture qui prenait la direction de la mer nous a pris. Après un petit plouf dans une eau à 18° (il faisait plus de 30° dehors !) nous avons fait un tour en mer et avons pu voir les constructions pyramidales de la Grande Motte et au retour le plus grand port de plaisance d’Europe (selon le capitaine de navire) qui est Port Camargue. Le train n’attend pas mais il n’est qu’à quelques centaines de mètres du port du Grau du Roi. Demain départ pour notre ultime destination ; Avignon.

«  L’atelier ». Une maison d’hôtes dans une impasse à la périphérie du centre historique. Un ancien atelier avec trois chambres, nous avons eu la chance de passer une nuit dans la verte, mais les deux autres chambres étaient très belles également. Le linge de lit, de toilettes ainsi que les rideaux, sont de toute beauté. La chambre est décorée avec gout dans un style année 70/75. Sur le palier, une machine à café ainsi que de l’eau, est à disposition. S’y trouve également une petite bibliothèque où l’on trouve un tas de documentations pour que le séjour se passe au mieux. Les hôtes sont très chaleureux et nous ont donné d’excellents conseils. Dans le jardin une petite piscine était bien appréciable pour nous rafraichir en fin de journée. La nuit était la meilleure que l’on ait passée du séjour, d’une part parce qu’il y avait la clim (que nous avons fait tourner ½ heure avant le coucher et que nous avons éteint par la suite) et d’autre part parce que le quartier est très calme.

Le petit-déjeuner, servi sur la terrasse, était comme le reste, parfait. Des viennoiseries, une pâtisserie maison, des fruits, et du salé pour les  inconditionnels du breakfast anglais ou du frustück allemand.

La maison est à 20 minutes à pied du centre historique, mais bientôt, dans un futur proche, quand le Tram sera terminé, on pourra y être en 5 minutes ! C’était le festival d’Avignon, donc des spectacles à chaque coin de rue et une foule immense partout. Deux adresses où nous avons pris des repas, une un peu plus Streetfood : Milk shop : une adresse très sympathique pour les gourmands comme nous. Les Milkshakes étaient délicieux, le cheesecake était du même tonneau, les salades étaient également excellentes (très bon pesto avec la salade César). Le cadre, comme le personnel, était sympa ! Et Tanoschii : Le japonais d’Avignon c’est par ici ! On avait le choix entre les sushis, les sashimis, mais aussi les barbecues coréens. L’accueil était professionnel. Il faudrait juste revoir les toilettes dont l’accès est un peu scabreux et la propreté à revoir.

Avignon reste une ville attachante et il est bien agréable de s’y perdre dans les petites ruelles. Avec l’arrivée du Tram, d’ici à la fin de l’année, les déplacements seront encore plus simplifiés.

 

Retour à la maison avec un petit pincement au cœur, le séjour était chouette, il aurait été parfait avec deux jours de plus et une chaleur un peu moins accablantes.

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